Le cloud public va au-delà d'une simple réduction des coûts

Le cloud public devient rapidement un outil stratégique et pas seulement de réduction des coûts pour les DSI.
PublicitéPour migrer vers le cloud public, il est temps d'être stratège. C'est le message adressé aux DSI prospectifs qui ne veulent plus se tourner vers le cloud public uniquement pour réduire les coûts. Qu'il s'agisse de construire une application mobile ou un nouveau site Web pour renforcer l'engagement des clients, le cloud public est devenu stratégique pour de nombreuses entreprises. En tant que plate-forme pour l'exécution d'applications et de services commerciaux clés, c'est un facilitateur apprécié des transformations numériques que les entreprises engagent pour stimuler la croissance.
Les DSI regardent également le cloud comme un moyen de créer des logiciels plus rapidement en adoptant des stratégies agiles. Plusieurs responsables informatiques ont récemment partagé avec CIO.com leurs avis sur le sujet. Merrill Corp., par exemple, qui fournit des espaces d'hébergement virtuels pour des informations corporate sensibles, telles que les documents de fusion et d'acquisition, utilise le cloud public Azure de Microsoft.
Elle exploite environ 1 700 serveurs dans Azure et 4 500 dans un centre de données local. Contrairement à d'autres qui se sont précipités vers le cloud et ont subi des coûts en spirale, Merrill surveille de près le coût de sa consommation Azure. Elle utilise un outil de gestion des coûts en nuage de Turbonomic qui déplace automatiquement les charges de travail des serveurs locaux vers Azure et vice versa, en fonction d'algorithmes qui déterminent quelle plate-forme coûtera moins cher ou travaillera mieux suivant le projet.
Réactions diverses des informaticiens
Merrill a dû réorganiser et ré-architecturer ses systèmes informatiques, engager et former des salariés, y compris des ingénieurs logiciels, en cybersécurité, des gestionnaires de produits et des concepteurs d'expérience utilisateur. Ces techniciens créent une application native en cloud avec des microservices. Certains membres de l'équipe informatique ont été volontaires, d'autres ont été poussés, la migration est plus culturelle que fonctionnelle.
American Airlines a suivi un chemin parallèle pour aller vers le cloud public. La société déplace son site Web, ses applications mobiles et d'autres services numériques vers les services IBM Cloud dans le cadre d'un rafraîchissement de l'architecture et d'un changement organisationnel, pour un développement plus rapide du logiciel. Un facteur clé pour choisir IBM était l'alignement du géant de la technologie avec Cloud Foundry, un environnement de plate-forme open source.
Tout le cloud d'IBM
La société s'appuie également sur la méthodologie « garage » d'IBM, qui comprend les architectures, les meilleures pratiques pour le développement de logiciels utilisant des microservices, des développements agiles. L'idée est de permettre aux ingénieurs américains de mieux collaborer avec les dirigeants d'entreprise et d'automatiser les processus de livraison de logiciels, afin de stimuler la vitesse de développement d'applications pour les employés et les clients.
PublicitéMême si American Airlines est associée à IBM depuis des années, en particulier en utilisant les services professionnels du fournisseur, pour le cloud, ils ont fait un vaste PoC et ont été très enthousiasmés par les résultats.
Le marché des données génomiques, lui, est devenu de plus en plus concurrentiel au cours des dernières années. Pour obtenir un avantage en termes d'agilité, Ancestry.com a annoncé le mois dernier qu'il allait sur le service AWS d'Amazon.com. AWS a été choisi pour accueillir des milliards de documents historiques, y compris les arbres généalogiques et les profils d'ADN des clients. En six mois, Ancestry a transféré plus de la moitié de ses données - 8 petabytes - à AWS. Ancestry a déplacé 6 000 de ses 12 000 instances de serveur sur le cloud et 550 bases de données vers AWS, dans le but de migrer une partie importante de ses produits vers AWS d'ici la fin de 2017.
Clint Boulton / IDG News Service (adapté par Didier Barathon)
Article rédigé par

Didier Barathon, Journaliste
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