Projets

Le CHU de Toulouse virtualise ses applications métier

L'ensemble du CHU de Toulouse travaille avec des applications métiers ou de gestion virtualisées

La virtualisation englobe maintenant tous les applicatifs au CHU de Toulouse, avec le logiciel AppliDis de Systancia.

PublicitéDepuis 2012, le CHU de Toulouse virtualise son infrastructure et ses applications. Après ses grandes applications de gestion (finances, RH...), il virtualise des applications métier en s'appuyant sur AppliDis de Systancia. « Nous travaillons sur trois grands sujets, nous explique Christian Gleyroux, directeur technique en charge des infrastructures : le dossier patient, la gestion administrative du patient, les urgences (la gestion du patient dans ce cas de figure se fait sans passer par la gestion des entrées).

C'est donc l'ensemble du fonctionnement du CHU de Toulouse qui est concerné, 80 applications et 5 000 postes de travail virtualisés, 3 000 utilisateurs concernés pour les grosses applications métiers. Un CHU situé au 4ème rang en France par la taille, avec plus de 1,1 milliard d'euros de budget par an, 2 400 lits et près de 500 places réparties sur une dizaine de sites.

Une migration lourde

La virtualisation est un axe principal depuis 2012. « A l'époque, nous devions renouveler une infrastructure et des applicatifs qui était sous Citrix, choisir la continuité ou changer de fournisseur. Dans un cas comme dans l'autre, le défi était majeur, c'est une migration lourde. Nous avons opté pour Systancia avec AppliDis. .... Systancia est également une entreprise très proactive, qui entretient des relations proches et anciennes avec ses clients. Avec eux, tous les sujets qu'on remonte sont traités, eux aussi sont gagnant ils en tirent une bonne vision de l'utilisation de leur plateforme et peuvent ainsi la faire évoluer. »

Quatre ans après ce choix, le CHU de Toulouse peut dresser un bilan de la virtualisation. L'avantage principal est de faciliter le passage d'un environnement Microsoft ancien à des versions Windows plus récentes. L'économie est également au rendez-vous, avec 30 à 40 utilisateurs par serveur, ce qui réduit leur nombre et rend leur gestion plus efficace. La gestion des impressions est aussi facilitée, que ce soit pour les grands formats ou pour des étiquettes en réduisant là encore l'intervention des services informatiques.

En attendant AppliDis 5

Le CHU regarde de nouveaux développements. D'abord, avec la version 5 d'AppliDis qui apporte par exemple du prédictif. Le logiciel lance l'application avant l'arrivée de l'utilisateur, ou avant qu'il ne revienne de pause. Le logiciel en étudiant son comportement lui évite d'attendre l'ouverture de l'applicatif.

Le CHU de Toulouse s'est également rapproché de l'Institut Claudius Regard (ICR), situé dans la même ville et spécialisé dans le cancer. En termes informatiques, cette opération de mutualisation des moyens médicaux, se traduit par la possibilité de consulter les dossiers patients des deux organismes. Un médecin du CHU ou de l'ICR, recevant un malade, peut consulter le dossier du patient resté dans l'autre organisme, la réciproque est évidement vraie. Et cette consultation peut se faire en interne ou en externe, si les médecins sont en mobilité, ou bien avec l'Institut Claudius Regard (ICR) ou avec des partenaires. Ce qui pose des questions de sécurité, résolues avec IP Diva, le produit de Systancia. L'ICR est également sous AppliDis se qui facilite les échanges.