Le cauchemar du développement pour unités mobiles
Un écosystème mobile de plus en plus varié, des contenus de plus en plus prisés.
Publicité« Le succès de l'iPhone et de l'AppStore présageait un rebondissement du côté de la concurrence. C'est chose faite avec l'annonce du lancement du premier mobile de Google sous Android. Alors que constructeurs et opérateurs mobiles rivalisaient autrefois sans relâche autour des spec mobile (8MP camera, carte mémoire 8GB), le nerf de la guerre se situe aujourd'hui autour des contenus et des applications. Google l'a bien compris et a, dans ce sens, lancé un véritable appel à la création mettant en compétition les développeurs dans le but d'enrichir rapidement sa place de marché d'applications concurrente d'AppStore, baptisée Android Market. En cela, l'industrie a tout intérêt à se lancer dans une course effrénée à la création d'applications. Les fournisseurs de contenus devront redoubler d'efforts et de réactivité pour être capables d'alimenter ces nouvelles plateformes libres de téléphonie mobile. Gameloft a d'ailleurs rapidement répondu présent en annonçant dernièrement son intention de développer 10 jeux à horizon 2009 pour Android Market. Placée au coeur de la bataille, la communauté de développeurs mobiles se retrouve face à un écosystème mobile qui a considérablement évolué au cours de ces dernières années. De nombreuses initiatives ont été mises en place dans le but de fédérer un OS divisé et de simplifier la vie des développeurs d'applications mobiles. Dans la quête de recherche de standard mobile, il y a eu, pour citer les plus connus, Nokia, qui a transformé Symbian en logiciel libre et Linux avec ses différents projets - Open Handset Alliance et Forum Linux Phone Standard. Cependant, malgré de nombreuses initiatives OpenSource, les développeurs continuent de s'arracher les cheveux. Ces développements mobiles ne rendent-ils pas le problème encore plus complexe et ne créent-ils pas un écosystème au bout du compte trop varié ? Chaque nouveau terminal lancé, à l'image du premier Google Android, enrichit la (longue) liste de plateformes que les développeurs doivent prendre en considération lorsqu'ils travaillent sur une nouvelle application. Tous ces nouveaux téléphones, même si leurs plateformes utilisent un langage de programmation connu des développeurs (par exemple Linux), possèdent leurs propres singularités et exigeront donc une version spécifiquement créée et testée pour leur usage. Face à cette problématique, les acteurs de l'industrie mobile devront trouver des solutions efficaces et rentables pour permettre à la communauté de développeurs de créer le plus rapidement et le plus simplement possible de nouvelles applications. Les contenus mobiles sur les nouveaux terminaux tels que l'Iphone ou le HTC Dream de Google auront alors un effet accélérateur de croissance pour le marché du mobile. Dans le même temps, la convergence des mobiles classiques en Smartphone pourra réellement commencer et devenir accessible à tous publics. La condition de ce succès réside cependant dans le fait que chacun y trouve son compte et que l'expérience utilisateur soit optimale. »
Article rédigé par
Faraz Syed, PDG et co-fondateur de DeviceAnywhere
Faraz possède plus de 10 années d'expérience dans le secteur de l'industrie mobile. Fort de son expertise, il a très vite identifié les besoins en matière de services ainsi que les limites de ce marché à forte croissance. Véritable fer de lance, il a su mener DeviceAnywhere du statut de jeune pousse spécialisée dans les solutions de test pour mobile à son rôle actuel d'acteur global du développement de l'environnement mobile.
Avant de fonder Mobile Complete en 2003, devenu DeviceAnywhere en mai 2008, il occupait le poste de directeur des solutions chez Brience, société spécialisée dans le développement d'applications mobile et WAP.
Faraz a débuté sa carrière au sein de directions techniques de sociétés comme Oracle, KLA tencor et AMD.
Il est titulaire d'un master en sciences et ingénierie électrique de l'université de Stanford (US) et d'un bachelor en sciences et ingénierie électrique de l'université du Texas à Austin.
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