Le Bureau Veritas fédère mondialement les contenus de ses intranets
Pour valoriser son capital de connaissances sans remettre en cause la décentralisation de sa gestion, le bureau d'audit et de contrôle a opté pour le moteur de recherche de Polyspot.
PublicitéLe Bureau Veritas est une société française créée en 1828 pour auditer et certifier le respect de procédures et de normes qualité. Il est aujourd'hui présent dans 140 pays via un réseau de 700 bureaux et compte 27 000 collaborateurs, 280 000 clients et un chiffre d'affaires annuel de plus de 1,8 milliard d'euros. Le groupe est organisé par activités sectorielles et par zones géographiques. En 1999, Thierry Ménard mène un projet de partage de bonnes pratiques dans le secteur de la construction en France. Pour cela il s'appuie sur des forums, du partage documentaire, etc. Progressivement, le projet est étendu au niveau groupe à partir de 2001. En 2007, il existe de nombreux documents dans de multiples formats (DOC, PPT, XLS, PDF...) accessibles via un portail websphere qui gère autant la mise en ligne que la publication des documents partagés. Mais chaque activité dans chaque pays est responsable de ses contenus et de son site intranet, ce qui garantit l'adaptation aux besoins en terme d'information. « Notre objectif était de fédérer toute cette information foisonnante tout en laissant chacun responsable de son entité et de son site intranet ; or, chez eux, les salariés utilisent Google et cherchaient un équivalent dans l'entreprise pour trouver tous les documents utiles à leur travail, exploiter le capital informationnel de l'entreprise » spécifie Thierry Ménard, aujourd'hui responsable du projet de gestion des connaissances chez Bureau Veritas. Six solutions ont été sélectionnées (dont Polyspot). Thierry Ménard indique sans préciser : « l'appliance Google a été exclue d'entrée de jeu car elle ne semblait pas appropriée aux besoins de l'entreprise ». Deux solutions ont été retenues dans un premier temps, avec le principe de réalisation pour chacune d'un pilote pour tester leur produit dans des conditions réelles : Autonomy (qui venait de racheter Verity) et Fastsearch. A ce stade, Polyspot avait été écarté parce que l'entreprise franco-française était trop petite (ce qui posait des questions sur la pérennité de l'offre) et que son produit était un peu cher. Les deux pilotes devaient être jugés par trois équipes différentes : les acheteurs, des responsables techniques de la DSI et un panel d'utilisateurs. Or Fastsearch n'a pas été en mesure de réaliser un pilote. « Ils ne disposaient pas de forces techniques locales suffisantes et leur stratégie commerciale nous a déplu » indique Thierry Ménard. Mais il fallait un deuxième pilote pour que le jury ait un choix... Polyspot a accepté de relever le défi malgré un délai de fait plus court que son concurrent encore en lice. Thierry Ménard se souvient : « les trois collèges du jury ont tous mis Polyspot Enterprise Search en premier : l'acheteur parce que l'éditeur a fait un effort sur le prix (le projet nous est revenu en tout à environ 300 000 euros sur une base de licence quasi-forfaitaire), la DSI sur le plan technique et les utilisateurs pour la pertinence des résultats où il y avait une différence sensible ». Techniquement, le produit est installé sur un serveur dédié (qui ne contient que le produit et ses fichiers d'index) et va indexer les sources d'informations qu'on lui spécifie. L'interrogation se fait en full-web par l'incorporation d'une zone dans l'interface de chaque intranet. Plusieurs évolutions sont envisagées au projet comme trouver une solution pour « commenter » de manière individuelle des résultats de recherche (ce que Polyspot ne propose pas pour l'instant, ce qui a été une faiblesse face à certains produits concurrents) et améliorer le thésaurus. « Nous avons construit un thesaurus avec un millier d'entrée pour mieux gérer notre jargon interne et permettre de recentrer par thèmes les recherches sur une abréviation pouvant avoir plusieurs sens » spécifie Thierry Ménard. Il n'y a pas d'indexation trans-langue : si quelqu'un recherche quelque chose en chinois, il n'aura un retour qu'en chinois. Thierry Ménard, « gérer une indexation permettant un retour dans une langue différente de l'interrogation n'est clairement pas une priorité, simplement parce qu'elle ne nous est pas utile ».
Article rédigé par
Bertrand Lemaire, Rédacteur en chef de CIO
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