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La virtualisation, un passage obligé pour VediorBis

PublicitéCela ne date pas d'aujourd'hui que le spécialiste de l'intérim s'intéresse à la virtualisation. Le facteur déclencheur a été en 2001, lorsque VediorBis décide de centraliser toute son informatique éparpillée dans les 800 agences du groupe. Ce qui équivaut à pas moins de 180 serveurs à déménager. « Nous avons mis en place une plate-forme de développement et de test. Le projet consistait à les fédérer via un SAN, ce qui sera réalisé en 2003. Mais, très vite nous avons été confrontés à un problème de maintenance. Les serveurs existants sous Windows avaient des difficultés à se raccorder au SAN » se rappelle Olivier Vallet, chef de projet de VediorBis. Or nous ne pouvions pas les remplacer car cela auraient été trop chers ». C'est donc avec l'aide d'IBM, que VediorBis va consolider une partie de ses serveurs de test et de production sur plusieurs serveurs physiques. C'est l'outil de virtualisation VMware ESX Server de Vmware, plus ergonomique qui remporte les suffrages face à la version bêta de Microsoft Virtual Server. Au départ, le projet se limite à la virtualisation de la plate-forme de test. Des serveurs physiques sont réunis sur un quadri-processeur IBM. Les résultats ne se font pas attendre. Gains de coûts et simplification de l'installation des systèmes sont au rendez-vous. Fort de ce succès, Vediorbis décide de migrer ses serveurs de production vers Vmware. «Ainsi, cela a permis de copier les serveurs plus facilement et d'avoir sur cette plate-forme de test une image de la production » observe Olivier Vallet. La encore nombreux sont les avantages tant en termes d'espace disque que de mémoire vive. Outre cela, un serveur virtuel peut facilement être retiré d'un serveur physique. Il suffit de trente minutes, via la fonction Vmotion indique Olivier Vallet. Du côté exploitation, le déploiement d'une nouvelle machine virtuelle est également plus rapide. Au vu des résultats probants, en 2004 naît un deuxième projet. Il s'agit de consolider les anciens serveurs sur deux IBM à quadri-processeurs. La migration a été effectuée en saisissant une image de chaque machine physique et en la déplaçant vers une machine virtuelle. «Le temps d'arrêt n'a pas excédée une demi-journée » constate Olivier Vallet. Ce bilan positif a permis à VediorBis de franchir encore une étape : la virtualisation d' un site de secours. En clair, le projet vise à pouvoir migrer des machines virtuelles sur un autre serveur physique en cas de sinistre. L'objectif étant de redémarrer rapidement des applications sur un site de secours. Au total, environ 80 serveurs tournent maintenant en environnement virtuel chez VediorBis.

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