La virtualisation pas vraiment à la hauteur des attentes des entreprises
PublicitéY a t-il un décalage entre les attentes des entreprises en matière de virtualisation et ce que promettent les éditeurs ? A en croire la dernière étude menée par le cabinet de conseil Strategic Counsel pour Computer Associates, sans aucun doute, la réponse est oui. L'exemple le plus flagrant concerne la durée de mise en production des serveurs virtuels. Si la plupart des éditeurs estime qu'il faut seulement entre une semaine et un mois pour entrer en production, les entreprises parlent plutôt d'un délai minimal de mise en oeuvre d'au moins six mois. Ce qui n'empêche pas les entreprises de se lancer dans des projets de virtualisation. Car elles y voient d'une part, un moyen de faire des économies en consolidant plusieurs serveurs physiques sur une seule machine et d'autre part, la possibilité d'augmenter leur taux de disponibilité. Et pourtant d'après le cabinet de conseil, il est aujourd'hui bien difficile de mesurer les bénéfices de la virtualisation. Rien d'étonnant donc que 44 % des entreprises interrogées soient incapables de mesurer concrètement l'apport de cette technologie aussi bien en termes de disponibilité que de retour sur investissement. Seules quelques entreprises parviennent à évaluer leur ROI. Mais, ce dernier n'apparaît qu'entre un et douze mois. Quant aux économies réalisées, elles sont de l'ordre de 10 à 25 % du budget de fonctionnement précédent. Cependant, ce n'est pas faute aux entreprises d'avoir tenté plusieurs méthodes pour virtualiser leur système d'information. La plus pratiquée étant le partitionnement des systèmes d'exploitation (81 %) suivi de la mise en place de clusters (60 %). Les solutions Virtual Server de Microsoft et VMWare Server/GSX de VMWare sont les plus prisées.
Article rédigé par
Sandrine Chilotti
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