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La transformation numérique de GRDF repose aussi sur le SaaS

La transformation numérique de GRDF repose aussi sur le SaaS
De gauche à droite : Patricia Magron (chargée de mission) et Pierre-François Hugon (Directeur Performance et Transformation de GRDF).

En déployant Microsoft Office 365 avec l'accompagnement de Lecko, GRDF a changé ses méthodes de travail au quotidien.

PublicitéDepuis plusieurs années, GRDF travaille avec le cabinet Lecko sur le développement des outils collaboratifs et la transformation des usages et des modes de travail induites. Témoignant à la demande du cabinet le 19 octobre 2017, Pierre-François Hugon, Directeur Performance et Transformation à la DRHT (Direction Ressources Humaines et Transformation) de GRDF s'est ainsi souvenu : « notre premier projet avec Lecko, c'était la migration de Microsoft Sharepoint 2010 en version 2013. » Quelques temps plus, est venue l'implémentation d'outils tels que Yammer et les autres briques de Office 365. « Nous avons dû faire cohabiter ces différents produits auprès de gens habitués à ne disposer que d'un seul logiciel » a relevé Pierre-François Hugon.
Que des fonctions similaires (comme le partage de fichiers) cohabitent dans différents produits est d'ailleurs l'une des difficultés relevées dans la quatrième édition du Guide non-officiel de Microsoft Office 365 présentée le 19 octobre 2017 par le cabinet Lecko (voir encadré). Ainsi, certains groupes utilisant Sharepoint ont été basculés sur Yammer, plus adapté dans ces cas précis. Et, si nécessaire, même si la DSI (qui pilote les outils) y est peu favorable, les utilisateurs peuvent choisir des outils externes à la suite de Microsoft. Pierre-François Hugon a insisté : « nous avons une vision critique de la plate-forme Office, ce qui nous aide à choisir les bons outils. L'essentiel est que ça marche. »

Les managers intermédiaires mis parfois en difficultés

Le déploiement d'outils tels que Yammer fait chuter l'emploi du mail. Mais pas si décider de ce déploiement a été fait de manière unilatérale, hiérarchique, imposée. Le développement du travail collaboratif peut cependant poser divers soucis aux managers intermédiaires. Ils peuvent ainsi se retrouver dépassés par des collaborateurs plus à l'aise voire créant des groupes spontanément. Il peut aussi arriver que le RSE soit mal appréhendé, par exemple qu'un manager voyant une question posée sur le fil Yammer envoie un mail à un subordonné pour lui donner l'ordre d'y répondre.
Certains managers, qui restent sur une logique hiérarchique, peuvent être réticents avec un mode « j'ai déjà assez de travail, je n'ai pas le temps ». Il faut alors montrer les apports qui justifient l'effort de travailler autrement, de changer les habitudes. Et ces apports sont importants quand les outils sont bien appréhendés. Pierre-François Hugon souligne ainsi la création de communautés autour d'un même métier partout sur le territoire.

Le partage plutôt que la rétention

L'existence d'un RSE implique aussi de passer d'une logique de rétention de l'information par la hiérarchie pour affirmer un pouvoir à une logique de partage réactif. A ce jour, plus de mille groupes Yammer (plus ou moins actifs) existent. « Il n'y a aucun intérêt à jouer au censeur, l'objectif étant que l'outil réponde aux attentes des utilisateurs » a insisté Pierre-François Hugon.
Même si GRDF a, grâce à Lecko, mis en place des tutoriels, Pierre-François Hugon a observé : « parfois, les utilisateurs challengent le prescrit ». La propagation de l'usage se réalise, dans les faits, par viralité.

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