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La révolution numérique pour survivre à la disruption des marchés

La révolution numérique pour survivre à la disruption des marchés
Otto Berkes, CTO de CA Technologies, a jugé : « les entreprises capables d'agir avec rapidité et agilité disposent d'énormes opportunités afin de transformer la nature de leur activité. »

Une étude menée par Harvard Business Review sur la commande de CA Technologies met en avant les facteurs de succès pour triompher d'une disruption.

PublicitéDe la disruption à l'uberisation, le temps n'est pas à une vie des affaires qui serait un long fleuve tranquille. Le numérique est évidemment un facteur pour résister à ces bouleversements et même en tirer des opportunités. Le Harvard Business Review Analytic Services a mené une enquête, sur l'instigation de CA Technologies, pour connaître les meilleures pratiques telles qu'elles sont identifiées par les entreprises, que ces meilleures pratiques soient ou non appliquées. La place du logiciel est évidemment prédominante dans cette adaptation numérique à la disruption.
Les freins à la transformation sont, notamment, bien identifiés. En premier lieu, il s'agit des lourdeurs bureaucratiques des organisations (46% des répondants à l'enquête menée). La résistance culturelle au changement (31%) et les infrastructures inadaptées (27%) sont citées ensuite. Par contre, les contraintes managériales ou réglementaires sont très basses : 16% des répondants estiment que la direction ne comprend pas les bénéfices de la transformation numérique et 17% que la régulation contraint ou amène des incertitudes sur celle-ci.

Penser au client final en premier lieu

Si 44% des répondants jugent que leur secteur d'activité va probablement subir un bouleversement dû au numérique dans les trois prochaines années, avec, pour 58%, un changement radical de modèle économique, les causes en sont clairement identifiées. En tout premier lieu, il s'agit des changements dans les attentes des consommateurs (46%) et, loin derrière, des concurrents disruptifs (« uberisation », 25%) ou un bouleversement amenant la banalisation de ce qui est délivré par l'entreprise (« commoditisation », 23%).
Si la première contre-mesure consiste bien sûr à investir dans des technologies modernes, notamment numériques, pour délivrer un meilleur service plus rapidement (53%), l'amélioration de l'expérience client est peu après (42%), ce qui peut passer par un approfondissement et une extension des partenariats avec des distributeurs ou des fournisseurs (33%). Mais l'embauche d'un CDO n'est citée que par 14% des répondants.
Logiquement, la première priorité des investissements numériques est l'expérience client (42%). La transformation du coeur d'activité (34%) ou des manières de travailler des collaborateurs (31%) arrivent derrière.

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