La Poste se concentre sur la valeur des données avec une technologie sur étagère

La Poste a choisi de déployer une appliance Big Data d'Oracle et un cluster Hadoop Cloudera pour ne pas perdre du temps en travaux techniques.
PublicitéDans le cadre du programme La Poste 2020, les services courriers et colis de La Poste ont mis en oeuvre une Plate-Forme Data & Valorisation des Données. Présentée à l'occasion d'une manifestation organisée par Oracle, cette plate-forme utilise des technologies les plus standards possible. « Nous avons voulu concentrer notre effort sur la valeur d'usage » a justifié Jamila Bendjilali, directrice du département données et pilotage de La Poste.
Les données traitées sont considérables. Il s'agit, par exemple, des données de suivi de cinq milliards de colis et 70 milliards de courriers annuels et les données sur 15 millions de foyers clients mais aussi des données exogènes comme celles issues de l'INSEE ou du portail d'open-data gouvernemental géré par Etalab. L'objectif était clairement de trouver de nouvelles sources de valeur face à la baisse continue des volumes de courrier et la concurrence sans cesse plus importante dans le domaine de la livraison de colis, y compris par l'uberisation.
Un choix technique garantissant la sécurité et la rapidité
Kais Soltane, directeur de projet Data/BI de La Poste, a indiqué : « la DSI a choisi l'achat d'une solution sur étagère pour aller vite. » En l'occurrence, il s'est agi d'une appliance Big Data Oracle avec un cluster Hadoop Cloudera.
L'appliance avait, pour La Poste, deux gros avantages en plus de la rapidité de mise en oeuvre : d'une part le guichet unique matériel/logiciel, d'autre part la garantie d'une excellente sécurisation. La solution choisie a, en plus, l'avantage de permettre une intégration rapide des données (logique fast data).
L'appliance a été installée le 22 juillet 2015. La plate-forme a été jugée opérationnelle le 28 août et les premiers cas d'usages métier tournaient dès septembre 2015. Plusieurs axes d'analyse métier ont été cités, notamment le développement commercial au travers de l'amélioration de l'expérience client et la lutte contre les fraudes.
L'architecture technique retenue se base sur des briques s'intégrant aisément.
Article rédigé par

Bertrand Lemaire, Rédacteur en chef de CIO
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