La Fondation Roguet trace le linge des patients hospitalisés
La technologie RFID employée, fournie par Tagsys et Actiprint, permet des manipulations volumineuses rapides tout en étant compatible avec les impératifs hygiéniques.
PublicitéLa Fondation Roguet a installé une solution d'identification et de suivi du linge des 288 résidents de son établissement gérontologique basée sur des puces RFID fournies par Tagsys, la partie logiciel étant fournie par Actiprint. Il s'agissait pour l'établissement de faciliter et accélérer les manipulations du linge personnel des résidents, d'éviter les pertes ou les affectations à un mauvais résident, ainsi que, enfin, de suivre le nombre de lavages de chaque pièce pour signaler les usures probables aux familles concernées. Au moment de l'admission d'un résident ou du renouvellement de sa garde-robe, chaque pièce de linge se voit dotée d'un tag RFID passif ayant la forme d'un bouton et cousu de la même façon, d'un diamètre de 15mm et d'une épaisseur de 2mm. Il est conçu pour résister au javel, à la chaleur, aux détergents, etc. durant au moins 200 cycles de lavage. Le tag, dont le coût unitaire est de 0,55 à 0,80 euro, ne contient qu'un identifiant unique réinscriptible (il est donc réutilisable en cas de mise au rebut de la pièce de linge). Cet identifiant est utilisé pour rentrer la pièce de linge dans la base de données qui contient également les informations relatives complémentaires (identité du propriétaire, conditions de lavage, nombre de lavages effectués depuis la pose de la puce...). Lors de l'envoi des paquets de linge sale, un simple passage du sac sous un portique permet d'inventorier l'ensemble des pièces expédiées à la blanchisserie. Quand le linge propre revient, le personnel en charge du tri passe le tag RFID sur une antenne et le casier attribué au propriétaire se signale par un témoin lumineux. Ce tri semi-automatique est nettement plus rapide qu'un tri strictement manuel et nettement moins complexe et cher qu'un automate complet. La solution est actuellement utilisée pour suivre 600 kg de linge par jour. Au démarrage, en 2007, la solution a d'abord été testée pour le seul linge professionnel du personnel de l'établissement qui continue d'être traité en même temps que le linge des résidents.
Article rédigé par
Bertrand Lemaire, Rédacteur en chef de CIO
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