Stratégie

La DSIaas au service de l'agilité métier : rendre possible la transformation continue de l'entreprise

La DSIaas au service de l'agilité métier : rendre possible la transformation continue de l'entreprise
La Matinée Stratégique « La DSIaaS au service de l'agilité métier » a été organisée par CIO à Paris le 13 octobre 2015.
Retrouvez cet article dans le CIO FOCUS n°106 !
La DSI agile au service de l'agilité métier

La DSI agile au service de l'agilité métier

L'agilité des développements (Scrum...), l'agilité des infrastructures (Cloudification...), l'agilité des mises en production (DevOps...)... bref, l'agilité IT, est une contrainte bien connue des DSI. Certes, il reste encore souvent bien du travail à faire. Mais la véritable agilité qui importe est...

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CIO a organisé le 13 octobre 2015 à Paris une conférence sur « La DSIaaS au service de l'agilité métier » avec ServiceNow, Progress Software, ASG et Wemanity.

PublicitéMême si toutes les bonnes pratiques ne sont pas généralisées, l'agilité est entrée dans les moeurs des DSI. C'est ce que montrent les résultats de l'étude Comment les DSI servent-ils l'agilité métier ? révélés en ouvrant la Matinée Stratégique La DSIaas au service de l'agilité métier : rendre possible la transformation continue de l'entreprise.
Celle-ci a été organisée par CIO le 13 octobre 2015 au Centre d'Affaires Paris Trocadéro. ServiceNow, Progress Software, ASG et Wemanity étaient partenaires de l'événement.

Exposer ses services pour tenir ses promesses

L'agilité n'est pas qu'une affaire d'IT, ni même qu'une capacité à soigner pour la seule IT au service des métiers. Toute l'entreprise doit être agile. Il est ainsi possible d'utiliser les principes de l'ITSM (gestion des demandes, des cycles de vie...) à l'ensemble des fonctions et des métiers. « Il faut passer de la DSIaaS au Everything As A Service » a plaidé Philippe Mailland, directeur commercial de ServiceNow.
La véritable transformation et modernisation, notamment (mais pas seulement) de la DSI, suppose cependant une adoption massive par les utilisateurs. L'expérience de ceux-ci sur l'outil adopté, la fiabilité de cet outil et le modèle opératoire industriels doivent donc être satisfaisants. Le portail-conciergerie, où chacun expose ses services à l'attention des autres, est, selon lui, une plate-forme qui tient ses promesses.


Philippe Mailland, directeur commercial de ServiceNow

« Connecter l'agilité métier et l'agilité IT est un sujet depuis une quinzaine d'années » a soupiré Henry Peyret, analyste principal chez Forrester. Aujourd'hui, ce qui était jadis défendu par les précurseurs n'est plus une option mais une obligation. Le cabinet Forrester défend une vision d'enchaînement d'âges comme l'âge du manufacturing caractérisé par la standardisation, l'âge de la distribution, etc. Aujourd'hui, à l'âge du client, ce dernier a pris le pouvoir. Il impose l'agilité pour améliorer sa propre expérience.
Centrer l'entreprise sur le client n'est pas pertinent. En effet, le client créé un écosystème dont il est le centre. L'entreprise doit donc s'inscrire dans cet écosystème en contribuant à sa valeur ou elle en sera sortie par le client lui-même. L'agilité doit donc être celle d'un écosystème dynamique et non pas celle d'une seule entreprise.

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Henry Peyret, analyste principal chez Forrester

La DSI doit être en avance de phase

Il n'en demeure pas moins que la DSI doit être en avance de phase au lieu d'être un frein au changement. Jérôme Minardi, Strategic Account Executive chez Progress Software, a ainsi défendu : « il faut un socle technique adapté qui permet l'agilité. Celle-ci consiste à s'adapter tout en restant conforme aux obligations et en garantissant la traçabilité des changements opérés. »
Etre agile suppose donc, bien entendu, de bon processus et une bonne organisation mais aussi de bons outils. La véritable agilité passe notamment par une simplification de la création d'applications soutenant des processus métier. « Il faut coder moins pour avoir une vraie agilité » a résumé Jérôme Minardi.


Jérôme Minardi, Strategic Account Executive chez Progress Software

En termes d'infrastructures, baisser les coûts en respectant les contraintes requises peut notamment passer par l'adoption d'une infrastructure hybride. C'est ce dont a témoigné Thierry Mulot, IT architect du groupe CAT, le premier grand témoin de la matinée.


Thierry Mulot, IT architect du groupe CAT

De l'architecture hybride à l'entreprise hybride

L'architecture hybride débouche rapidement sur l'entreprise hybride qui utilise des outils sous différents modèles, internes/externes, dédiés/publics voire grand public... Cette hybridation est-elle un cauchemar ou une opportunité ? Elle est sans doute, de toute façon, incontournable. « La satisfaction des utilisateurs est de 70% à domicile contre seulement 46% en entreprise » ont relevé Michel Levi, Directeur commercial, et Patrick Wolf, Directeur technique adjoint d'ASG. Quand cet éditeur réalise ses présentations, il n'est plus comme avant devant une salle de dix personnes mais plutôt devant cinquante personnes dont une trentaine d'utilisateurs finaux. Le monde change.
Mais l'hybridation amène ainsi une croissance de complexité et donc des coûts. Le besoin de l'utilisateur étant exprimé non sous forme d'outils mais de services, il faut savoir simplifier cette complexité en dépassant l'échec du poste de travail virtuel en adoptant le concept du Dynamic Hybrid Workspace, la nouvelle génération de poste de travail. Il s'agit en fait d'un espace de travail mis à disposition de façon différenciée selon l'utilisateur, le terminal employé et le contexte (certaines choses peuvent être bridées si l'accès utilise un réseau public par exemple).


Michel Levi, Directeur commercial, et Patrick Wolf, Directeur technique adjoint d'ASG

La culture, première à devoir être transformée

Cependant, la brique technologique ne peut pas être le commencement d'un changement. Le changement commence par une transformation culturelle profonde, sans laquelle, il est inutile de s'engager dans cette voie. Pour Jean-Christophe Conticello, fondateur et Product Owner de Wemanity, « Pour tenter de rivaliser avec les startups montantes et éviter de se faire ubériser, aujourd'hui, les grandes entreprises n'ont pas d'autre choix que d'adopter les codes et modes de pensée de ces nouveaux compétiteurs,  plus légers et plus réactifs aux tendances du marché. La DSI peut profiter de cette opportunité pour devenir  l'incubateur interne des startups de demain; comme pilote d'une nouvelle organisation complète de l'entreprise.  Celle-ci doit suivre, s'adapter et aller chercher les entrepreneurs à l'intérieur comme à l'extérieur, en n'ayant pas peur de rompre les conventions et apporter à ces nouvelles entités toute la valeur ajoutée d'un grand groupe. »



La matinée s'est poursuivie par la table ronde Rester agile au service du métier, avec Martin Guyon, DSI du groupe Ales (à droite), et Jean-Charles Jorel, Service Line Manager DevOpps et Infrastructure de Morpho (Groupe Safran). Le premier s'est plutôt focalisé sur le développement agile applicatif tandis que le second avait l'expérience de l'agilité d'infrastructure.


Martin Guyon, DSI du groupe Ales (à droite), et Jean-Charles Jorel, Service Line Manager DevOpps et Infrastructure de Morpho (Groupe Safran)

L'agilité pour répondre à la pression du numérique

Le Grand Témoin de la matinée a été Véronique Sinclair, DSI de la SACEM (Société des Auteurs, Compositeurs et Editeurs de Musique). Cette coopérative des créateurs de musique a expliqué la transformation de la société face au numérique.


Véronique Sinclair, DSI de la SACEM

Enfin, pour conclure la matinée, Mouna Badi, fondatrice de la plate-forme de recrutement affinitaire MycommunIT, partenaire de CIO et de Le Monde Informatique, est venue présenter ce service.


Mouna Badi, MycommunIT

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