La Dinum dévoile son organisation et un organigramme... à trous
La Direction interministérielle du numérique (Dinum) détaille son organisation, reposant sur 6 départements dont une DRH interministérielle du numérique. Mais l'organigramme de la DSI de l'Etat témoigne des secousses vécues récemment par cette direction. 11 des 14 postes à responsabilités sont vacants.
PublicitéAprès la publication de sa feuille de route, qui fait la part belle à un encadrement renforcé des grands projets IT de l'Etat, à une généralisation des méthodologies agiles et à la création d'une DRH du numérique, la Dinum (Direction interministérielle du numérique) dévoile son organisation. Cette direction placée sous la tutelle de la Première ministre, et aujourd'hui forte de 180 personnes (l'objectif est de passer à 220 personnes en 2024), se décompose de six départements :
- Appui, contrôle et expertise, pour l'accompagnement des grands projets IT des ministères ;
- Incubateur de services numériques, pour faciliter l'émergence de nouvelles initiatives au sein des programmes beta.gouv.fr, Entrepreneurs d'intérêt général et Accélérateur d'initiatives citoyennes ;
- Etalab, pour la coordination des actions de l'Etat en matière de gestion et d'ouverture des données ;
- Infrastructures et services opérés, pour construire et gérer les infrastructures partagées comme le RIE (Réseau interministériel de l'Etat) ;
- Opérateur de produits interministériels, pour construire et gérer les services numériques partagés, comme France Connect (fédération d'identités) ;
- RH de la filière numérique, pour faciliter l'émergence d'une filière du numérique au sein de l'Etat et des agences placées sous sa tutelle, via un travail d'accompagnement sur l'attractivité des missions de l'Etat et la construction de parcours RH au sein de celui-ci.
4 départements sans chef
S'y ajoutent trois missions. La première (Droit et international) est tournée vers le conseil et l'expertise juridiques pour la Dinum ainsi que vers la définition des positions françaises dans les instances internationales et communautaires. La seconde se charge du pilotage budgétaire et doit veiller à la performance des opérations financières. Enfin la troisième mission est chargée de la communication de cette direction, placée sous l'autorité de Stéphanie Schaer (en photo), une proche d'Elisabeth Borne (elle l'a accompagnée au ministère de la Transition écologique et solidaire puis au ministère du Travail et, enfin, à Matignon) nommée à ce poste en septembre 2022.
A l'occasion de la publication de sa note d'organisation, la Dinum a également dévoilé son organigramme. Un schéma qui brille par... ses absents : en effet, sur les 14 postes de chefs de département ou d'adjoints à ces chefs de département, seuls trois sont occupés à ce jour ! Marielle Christment, ex-directrice de programme au sein de la Gendarmerie Nationale, a rejoint la Dinum en février pour prendre la tête d'Etalab, en remplacement de Laure Lucchesi. De son côté, Guy Duplaquet est confirmé à la tête du département Infrastructures et services opérés (ISO), un poste qu'il occupe depuis 2019. Il y est secondé par Louis di Benedetto. Tous les autres postes sont ouverts, y compris celui d'adjoint à la directrice.
Article rédigé par
Reynald Fléchaux, Rédacteur en chef CIO
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