Projets

La digitalisation des cabinets médicaux passe par la prise de rendez-vous en ligne

Pages Jaunes veut aider les médecins libéraux à se digitaliser

Les médecins libéraux vont développer la prise de rendez-vous en ligne et des sites web, SoLocal réagit à l'irruption des start-ups.

PublicitéLe marché de la prise de rendez-vous pour les médecins est très disputé. De nombreuses start-ups se sont lancées sur ce créneau, comme Doctolib, Keldoc, Mondocteur.fr etc... Doctolib affiche déjà des ambitions européennes et effectue des levées de fond. Le marché est à conquérir. Aux Etats-Unis, ZocDoc lancé il y a moins de dix ans compte 600 salariés et serait valorisé près de 2 milliards de dollars. L'aspect quantitatif n'est pas seul en jeu, les médecins ont besoin de prises de rendez-vous, mais aussi de relations digitales étoffées, de pouvoir contacter un patient ou que celui-ci se décommande facilement.

Selon le Baromètre Pages Jaunes Santé 2015, 64% des français renoncent à consulter un spécialiste faute de pouvoir prendre un rendez-vous rapidement et 28 millions de rendez-vous ne sont pas honorés par les patients, sans qu'ils se décommandent. Deux chiffres qui montrent le malaise et incitent Pages Jaunes à proposer des solutions différentes de celles de ses jeunes concurrents. « Nous ne sommes pas que sur la prise de rendez-vous, explique Stéphane Monat directeur général de ClicRDV/PagesJaunesDOC. Il propose donc de la prise de rendez-vous, mais également de créer des sites, d'en héberger, de créer des contenus adaptés sur Pages Jaunes ».

60 euros de frais d'installation

C'est en accédant aux coordonnées d'un médecin sur Pages Jaunes que l'internaute va accéder au service de prise de rendez-vous et d'agenda proposé par la même société (Pages Jaunes est le nom de l'annuaire en ligne, la société s'appelle SoLocal depuis 2013). Le médecin peut également se voir proposer un mini site, une page web. Seulement 30% d'entre eux ont actuellement un site. L'offre de SoLocal comprend 60 euros de frais d'installation, le reste est gratuit pour le service de base. Le service d'alertes SMS entre médecins et patients est payant au-delà de 300 SMS par mois, mais ne peut excéder 30 euros par mois, précise Stéphane Monat.

Cette entreprise s'intéresse depuis des années à travers son Baromètre à la digitalisation des médecins. Elle a lancé une offre internet pour les PME en 2010 et a changé de nom en 2013, devenant SoLocal avec plusieurs branches : Pages Jaunes pour les recherches, Mappy (cartographie en ligne), Ooreka (des experts répondent aux questions du quotidien) et A Vendre/ A Louer (annonces immobilières).