La DGNUM va piloter l'évolution numérique du ministère des Armées
La direction générale du numérique et des systèmes d'information et de communication (DGNUM) du ministère des Armées remplace la direction générale des systèmes d'information et de communication (DGSIC). Elle a la capacité de rationaliser les projets numériques et émettre des avis de non conformité.
PublicitéLa DGSIC est morte, vive la DGNUM. Le ministère des Armées, par décret du 28 juin, vient de se doter d'une direction générale du numérique et des systèmes d'information et de communication venant se substituer à la « vieillissante » direction générale des systèmes d'information et de communication. Loin d'être un changement de façade, cette nouvelle direction dispose de prérogatives étendues. « La précédente direction n'avait pas de pouvoir réel, elle a aujourd'hui la possibilité de donner des avis conformes et de donner du sens au foisonnement d'idées pour éviter les doublons, capitaliser et rationaliser les différentes pratiques numériques », nous a expliqué Julien Canin, chargé des relations publiques de la DGNUM.
« Les projets et évolutions majeures de systèmes d'information et de communication répondant à des caractéristiques de coût prévisionnel ou présentant un fort enjeu ministériel sont soumis pour avis conforme au directeur général du numérique et des systèmes d'information et de communication, dans les conditions précisées par arrêté du ministre de la défense », peut-on lire dans l'article 5 du décret donnant naissance à la DGNUM. « En cas d'émission d'un avis non conforme, l'autorité responsable peut demander un nouvel examen du projet. En cas de maintien de l'avis non conforme, la même autorité peut porter le projet à la décision du ministre. »
Un fonctionnement indépendant de l'EMA, la DGA et du secrétariat général pour l'administration
Par ailleurs, la DGNUM est indépendante des instances de gouvernance et de décision du ministère et ne répond ni à l'Etat Major des Armées, ni à la direction générale de l'armement, ni au secrétariat général pour l'administration. « Il existait beaucoup, de POC en doublon du fait d'un manque de taille critique », poursuit Julien Canin. « On va promouvoir les méthodes agiles et DevOps pour arriver à industrialiser les projets numériques, mais la DGNUM n'a pas vocation à se substituer aux métiers, on leur apporte la méthode mais ce sont à eux après de se prendre en mains. »
Placée sous l'autorité du vice-amiral d'escadre Arnaud Coustillière, la DGNUM est constituée d'une équipe de 50 personnes, civils et militaires, experts dans les domaines numérique et informatique.
Article rédigé par
Dominique Filippone, Chef des actualités LMI
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