La DGME publie ses référentiels de bonnes pratiques... encore officieux !
RGI, RGAA, RGS, CE... n'étaient jusqu'à présent que des sigles. Désormais les informaticiens peuvent accéder aux documents. Au delà du secteur public, tous les DSI peuvent utilement s'inspirer de ces documents.
PublicitéDepuis plus de deux ans, le fameux RGI (Référentiel Général d'Interopérabilité) fait couler beaucoup d'encre. Etabli par la DGME (Direction générale à la modernisation de l'Etat), Ce document est censé établir les bonnes pratiques en terme de système d'information au sein des administrations, notamment en ce qui concerne les très conflictuels formats de fichiers, même si les sujets abordés sont très larges et touchent également, par exemple, aux questions d'organisation. La DGME a également établi d'autres référentiels comme le RGAA (Référentiel général d'accessibilité pour les administrations, qui concerne l'adaptation des SI aux handicapés), le RGS (Référentiel Général de Sécurité) et la Charte ergonomique des sites Internet publics (qui détaille les bonnes pratiques en matière d'ergonomie web en plus des particularités propres aux sites publics, comme les conventions de nommage). Ces documents sont désormais disponibles sur un site de la DGME : http://www.references.modernisation.gouv.fr. Sur le plan juridique, ces documents ne sont pas encore d'application obligatoire au sein des administrations puisque leurs différentes validations n'ont pas encore eu lieu. Le premier référentiel écrit, le RGI, est le seul à ne pas être du tout accessible sur le site au delà d'une courte présentation. Visiblement, les conflits à son sujet ne sont donc pas éteints. Au contraire, le RGS est quasiment finalisé et est particulièrement détaillé dans ses recommandations. Pour les DSI du secteur public, commencer à se conformer aux recommandations de ces référentiels ne peut qu'être une bonne idée, pour anticiper leur application obligatoire. Et même, pour tous les DSI, appliquer ces référentiels disponibles gratuitement et issus d'une intense réflexion de spécialistes de haut niveau est tout autant une bonne idée. En effet, les cabinets de consultants en tous genres font payer fort cher des recommandations bien moins détaillées et pratiques.
Article rédigé par
Bertrand Lemaire, Rédacteur en chef de CIO
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