Tribunes

La dématérialisation au service de la sécurité informatique

La dématérialisation au service de la sécurité informatique

Les outils de dématérialisation peuvent renforcer la sécurité des échanges électroniques.

PublicitéLe secteur de la sécurité informatique a connu une évolution fulgurante en peu d'années, et ceci est principalement dû à une augmentation exponentielle des échanges électroniques. Aujourd'hui, ce sont 30 millions de Français qui ont été séduits par ce nouvel outil et qui sont désormais connectés. Parallèlement, est apparue une multitude de risques liés à la confidentialité et à la protection des échanges. Jusqu'à aujourd'hui, les technologies existantes protégeaient l'internaute des attaques externes (virus, spams). Or la sécurité informatique doit désormais protéger les données contenues dans les ordinateurs et échangées. Pourtant, des entreprises, qui investissent des millions d'Euros dans la R&D, font encore circuler les résultats de leurs recherches en clair sur le net sans savoir que des personnes, sans grande compétence informatique, peuvent y accéder facilement. Ces chiffres alarmants ne peuvent que les sensibiliser : - Plus de 12 millions d'escroqueries réalisées en 12 mois sur Internet. - 90% des internautes ignorent que les mails circulent en clair sur le réseau. - 700.000 tentatives d'usurpation d'identité par phishing sur 12 mois, en augmentation exponentielle. - 70% des attaques informatiques sont destinées au vol des mots de passe et des données. - 69% des français ont déjà renoncé à un achat en ligne par manque de confiance dans le site. La détection d'intrusions, le firewall, l'antivirus, doivent être suppléés par une nouvelle génération de solutions permettant une véritable authentification des utilisateurs, le cryptage à un haut niveau des données, une sauvegarde juridiquement certifiée, l'horodatage des documents électroniques ainsi que des services d'archivages souples, homologués et illimités dans leur capacité et dans le temps. Des solutions parfaitement « rodées » sont aujourd'hui disponibles : signatures électroniques fiables, authentification efficace des serveurs et sites web, coffres-forts numériques et archivage vraiment certifiés. Ces procédures sont regroupées sous le terme de dématérialisation. La dématérialisation garantit ainsi l'authentification de l'interlocuteur, la validation et la protection des fichiers. Les entreprises qui remportent des marchés, sur les secteurs publics et maintenant privés, le font : - en réceptionnant et en acquittant numériquement l'appel d'offre, - en échangeant électroniquement leurs documents avec leurs clients et leurs partenaires au fil de l'étude de projet, - en les stockant dans des coffres-forts numériques, pour garder une trace de leurs évolutions successives, - enfin, elles se verront signifier la réussite de ce projet par une simple signature électronique du contrat. - et tout cela sera archivé par un tiers archiveur. Depuis 25 ans, on parle d'entreprise « zéro-papier » et... depuis 25 ans on n'a jamais autant imprimé ! Aujourd'hui, le sommet de la vague de l'impression correspond au début de la vague de la dématérialisation. Ainsi, 70% des entreprises et des organismes publics ont le projet de dématérialiser leurs factures et contrats dans les 2 ans. De nombreux intérêts les attendent : le coût, le côté pratique et rapide, la protection des données, le développement durable... La dématérialisation permet effectivement d'accélérer les processus de décision et d'économiser sur les coûts de traitement des documents entrants et sortants (papier, toner, affranchissement, archivage, temps passé). Elle permet également des gains de temps énormes sur les cycles de décision (envoi et acceptation d'un devis ou d'un contrat par e-mail comparé à un courrier classique, mais aussi ordres de mission, émission de factures, relance de paiement, etc.). Par ailleurs, l'impression étant très polluante, cet aspect économique est complété par une dimension écologique de plus en plus contraignante. Les resserrements budgétaires que nous allons connaitre dans les mois à venir vont nécessairement accélérer les procédures impliquant la dématérialisation : les dirigeants, pour qui ce n'était pas forcément une priorité, vont devoir être imaginatifs sur les postes d'économie. Ils vont naturellement s'orienter vers des solutions qu'ils ont déjà étudiées, mais différées. Pour mémoire, le ROI sur la dématérialisation de documents répétitifs (factures, devis, abonnements, quittances, appels de fonds, etc.) se calcule souvent en jours ! Certes, il faut accompagner ces projets par de la conduite de changement, les adeptes du « tout-papier » sont encore nombreux. Mais il faut se faire une raison : la valeur de l'information prime sur son support et on ne peut pas toujours bloquer l'évolution. Pour nous résumer, la dématérialisation représente une utilisation simple, certifiée et synonyme d'économies drastiques : une vraie réponse aux préoccupations actuelles des entreprises.

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