Projets

La CNP Assurances construit son infrastructure avant ses projets

Au cours de la matinée « Les nouveaux défis de l'informatique des banques et assurances » organisée par Le Monde Informatique et CIO le 13 juin 2007, Patrice Rosier, architecte et acheteur à la DSI de la CNP-Assurances au sein du GIE Informatique CDC, a expliqué comment cette société a optimisé ses coûts d'infrastructures.

PublicitéLe GIE Informatique CDC réunit les informatiques de la CNP-Assurances, de la CNCE (Caisse Nationale des Caisses d'Epargne) et de la CDC (Caisse des Dépôts et Consignations). Chaque équipe de cette structure est cependant dédiée à un seul des trois adhérents du GIE. Ingénieur et titulaire d'un DEA, Patrice Rosier est architecte et acheteur à la DSI de la CNP-Assurances. Il a passé sept ans dans la distribution avant de rejoindre le secteur bancaire. De ses premières amours, il a appris une règle simple : « peu de moyens mais des résultats rapides ». Pour optimiser les coûts de tous les projets en matière de GED et de dématérialisation, la CNP-Assurances a fait le choix de construire un socle unique mutualisé entre tous ces projets. Ce socle a été conçu a priori, c'est à dire sans que les projets qui devront l'utiliser soient définis précisément. Initialement, la démarche est issu d'un problème de migration d'une plate-forme de GED et de dématérialisation à partir de GCOS 8. Or les besoins en la matière étaient croissants dans l'entreprise. L'objectif était d'éviter la répétition d'une telle mauvaise expérience en évitant de lier une infrastructure à une application particulière. Au commencement du projet, l'équipe informatique a récolté les besoins potentiels auprès des différents métiers de la société. En fonction de ces attentes métier, l'équipe informatique a choisi une plate-forme capable de s'adapter à tous les types de projets prévisibles. « Le fait que l'on achète une infrastructure sans avoir de projet précis a perturbé plusieurs fournisseurs consultés » admet Patrice Rosier. Certaines fonctionnalités possibles (comme l'archivage à valeur probante) ont ainsi été écartées, simplement parce que les directions métiers n'en ont pas voulu. A l'heure actuelle, le premier projet accueilli sur cette plate-forme est en phase de prototypage. Les premiers investissements ont été réalisés dans le domaine logiciel mais, par contre, le stockage va évoluer dans le temps en fonction des besoins au fur et à mesure. La contrainte imposée à l'infrastructure était simplement de prévoir cette évolution. La table ronde en vidéo.

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