L'OpenSource au service des projets décisionnels
Les solutions décisionnelles open-source deviennent matures.
PublicitéLa maturité des solutions Aujourd'hui, toute la chaîne décisionnelle est couverte par de nombreuses solutions : Bases de données, ETL/ELT, Reporting & Ad'hoc, OLAP et Data Mining, sachant qu'elles couvrent tout ou partie de la chaîne (exemple Ingres, Pentaho, Talend). La volonté de certains fournisseurs de solutions n'est pas uniquement de proposer un modèle économique différent, ils cherchent souvent à dépasser les fonctions des outils proposés par des éditeurs du marché. Pour cela, ils profitent du savoir faire du 'réseau collaboratif' lorsque d'autres attendent des demandes d'évolution des clients ou démontrent leur innovation en R&D. Très souvent, nous parlons d'optimisation des coûts, mais attention, Open Source n'est pas synonyme de gratuit. Différents modèles économiques sont associés : maintenance, conseil, briques 'de confort' sur le socle Open Source et progiciels métier payants sur un modèle éditeur standard. Les aspects les plus positifs de ces solutions sont essentiellement l'ouverture à un nombre important d'utilisateurs, dans le domaine de la Business Intelligence, mais aussi dans la gestion opérationnelle (extranet et intranet client/fournisseur, migration de données entre progiciels...). La réactivité préventive et curative Les cycles de livraison sont souvent plus réguliers dans le monde de l'Open Source (en moyenne 4 releases / builds par an contre 2 maximum chez les grands du marché). Les fournisseurs de solutions Open Source sont beaucoup plus transparents sur les bugs et évolutions en cours. Ceci n'est possible qu'en raison d'enjeux économiques différents, et d'une couverture de projets pour lesquels le risque faible ou moyen est acceptable, le risque fort étant bien sûr exclut. La stabilité des structures et des produits Contrairement à d'autres architectures, les produits Open Source sont moins touchés par les choix R&D devant être effectués dans le cadre de rachat et/ou de fusion d'éditeur (double couverture concurrentielle...). Les grandes modifications d'architecture de plateforme suivent donc plus facilement les évolutions des standards du marché, même si les équipes R&D dédiées n'auront jamais la force d'un éditeur avec plus de 2000 personnes dans les groupes produits et services supports associés. Les éditeurs officiels utilisent-ils l'Open Source ? De plus en plus de produits 'assemblent' des briques d'outils Open Source (bibliothèques dhtml par exemple), la valeur ajoutée se retrouve donc dans l'intégration de ces produits et dans la confiance créée par les services associés au support de ces technologies. L'ouverture des outils ? De par son principe de conception, l'Open Source est souvent beaucoup plus ouvert qu'une solution propriétaire. De plus, il est développé dans des langages maîtrisés par un nombre important de développeurs (php, java, html...). Cependant, il ne faut pas confondre 'Framework' (boîte à outil de développement) et solution complète 'Out Of The Box' (exploitable pour les utilisateurs finaux dès installation standard). Les temps d'implémentation, et donc les premiers résultats visibles, ne suivront pas les mêmes cycles de mise à disposition. Dans tous les cas, la démarche se doit d'être pragmatique car la pression commerciale ne pourra pas s'appliquer (peu de garantie dans la plupart des solutions). Il est donc préférable d'être accompagné d'experts et/ou d'intégrateurs qui auront validé fonctionnellement et techniquement l'adéquation entre le besoin et la solution, et sauront apporter rapidement une correction si besoin sans avoir de problème de support par un éditeur lors de la modification du code du produit. Nous pouvons donc considérer que la plupart des besoins en Business Intelligence peuvent être couverts par les solutions Open Source, et que ces dernières resteront complémentaires aux offres standards du marché. Il faudra cependant intégrer plusieurs offres, la standardisation de la Business Intelligence ne se fera pas avec un acteur unique.
Article rédigé par
Cédric Bain, Practice Manager, GFI Informatique
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