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L'offshore indien ne devrait pas souffrir de la crise, au contraire

L'offshore indien ne devrait pas souffrir de la crise, au contraire

La crise économique va-t-elle atténuer ou amplifier le recours à l'offshore imposé par les directions informatiques et pratiqué par nos grandes SSII ? Dans une nouvelle étude consacrée à l'offshore, cette fois dans sa version indienne en France, le cabinet Pierre Audoin Consultants (PAC) répond clairement : ce type d'offshore devrait augmenter de 50% en 2009.

PublicitéL'offshore en France date du passage à l'an 2000, mais ensuite il s'est ralenti au contraire des pays anglo-saxons. En 2005, la commission économique du Syntec Informatique lançait une étude sur le sujet. Elle concluait à son caractère inéluctable. Quatre ans après, malgré la crise, le pronostic semble vérifié. Dans une étude consacrée au seul offshore indien, PAC détaille les métiers exercés et la dynamique de ce marché. L'offshore indien compte deux types d'acteurs : les SSII françaises exerçant en Inde, les SSII indiennes démarchant en France et exerçant soit en France soit en Inde. Leurs clients sont communs : les grands comptes français. Côté SSII françaises, il s'agit des plus grandes : Cap Gemini, Stéria, Atos, IBM. Des sociétés de taille moyenne commencent à apparaître. Ces sociétés exercent en offshore des métiers comme : le développement, la maintenance applicative, le BPO pour les SSII, de l'ingénierie produits pour les éditeurs. Depuis quelques mois, un nouveau métier est exercé par l'offshore indien : le conseil. Les SSII indiennes se montrent offensives en France Inversement, les sociétés indiennes implantées en France (Wiopro, Tata, Infosys, HCL...) proposent deux activités : l'intégration de système et la TMA. « Ces sociétés, nous explique Frédéric Giron qui signe l'étude de PAC, veulent s'implanter encore plus en France, leur croissance aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne étant arrivée au maximum.» Beaucoup, comme Wipro, développent des centres de services, des entités industrielles hébergeant des compétences locales, près de leurs clients. Ces centres participent à tout ou partie d'un projet informatique avec le back office en Inde. La crise devrait aider ces acteurs du offshore à engager la réduction des coûts imposée par les DSI ou même les « DG ». Toutefois, le passage à l'offshore reste une opération compliquée avec des investissements importants et des modes de fonctionnement adaptés. C'est par exemple comme pour le passage de la régie au forfait ». Cette complexité décourage les DSI de se lancer eux-mêmes dans le offshore. Certains l'ont fait, dans la banque ou l'industrie, mais « c'est assez risqué et nécessite un environnement anglophone et des process très développés pour s'interfacer avec le sous traitant local ou la structure locale de la DSI ».

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