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L'Intérieur confie la TMA de sa gestion des temps à son éditeur

L'Intérieur confie la TMA de sa gestion des temps à son éditeur
Le portail du ministère, place Beauvau. La solution GESTT doit à terme couvrir les besoins de 150 000 agents. (Photo : Gzen / CC BY-SA 4.0)

En cours de migration sur une solution du marché pour sa gestion des temps, le ministère de l'Intérieur en confie la TMA à son éditeur, Inetum.

PublicitéLe ministère de l'Intérieur confie la tierce-maintenance applicative de ses applications de gestion des temps de ses agents à l'éditeur de la solution qu'il a retenue pour assurer cette fonction, Inetum Software. Dans le cadre d'une procédure négociée, la place Beauvau a sélectionné la société pour assurer le support de ce pan applicatif pendant deux ans. Le contrat, d'une valeur de 12,5 M€, comporte une clause permettant de l'étendre de deux fois 12 mois, sur simple décision de l'administration.

GESTT, ou gestion des temps de travail, est la nouvelle application de gestion des temps au sein de la police, construite sur la solution Chronotime, d'Inetum Software. Déployée nationalement début 2022, elle est censée remplacer un autre applicatif appelé Geopol (et Win-SG pour les CRS). Elle doit donner à chaque policier la possibilité de gérer lui-même son temps de travail, depuis son poste de travail ou en mobilité (sur les terminaux équipant police et gendarmerie, des équipements baptisés Neo, pour nouvel équipement opérationnel), et de mettre à jour certaines de ses données.

Centraliser la gestion des temps

Notons toutefois que le marché de TMA passé par l'Intérieur le 14 juillet couvre certes GESTT, mais aussi l'application qu'il était censé remplacer, Geopol, signe que celle-ci n'a pas pu être décommissionnée à ce stade. Après avoir suscité par mal d'espoir - du fait des limites de Geopol -, GESTT a été critiqué par certains syndicats de police après sa mise en oeuvre.

Sur son site, Inetum Software explique qu'un des enjeux du déploiement est d'intégrer toutes les spécificités relatives au temps de travail des policiers et de centraliser la gestion au sein d'une unique base nationale (et non plus autour de 170 bases réparties sur tout le territoire). Cette centralisation des données doit aussi permettre aux échelons de commandement de disposer d'une vue d'ensemble de l'activité de leurs équipes. Le projet, démarré avec un pilote touchant 3 000 agents, vise à en englober 150 000 au total.

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