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L'Institut du Cerveau accroît la performance de son stockage sans le décentraliser

L'Institut du Cerveau accroît la performance de son stockage sans le décentraliser
Les images sont au coeur des recherches à l’ICM (ici un placement d’électrodes pour étudier une crise d’épilepsie)

L'Institut du Cerveau et de la Moelle épinière a eu recours à des baies OpenFlex de Western Digital sous protocole NVMe-oF intégrées par 2CRSI.

PublicitéSitué à Paris dans les bâtiments de la cité hospitalière de la Pitié‐Salpêtrière, l'Institut du Cerveau et de la Moelle épinière (ICM) réunit 700 chercheurs et cliniciens autour de l'étude du cerveau et la recherche de traitements pour les maladies du système nerveux. Premier partenaire santé de Station F, l'ICM comprend 1000 m² destinés à l'incubation de startups. Il possède également un centre d'investigation clinique. Quelques soient les techniques utilisées (à base d'IRM ou de scanners notamment), ce type de recherche repose beaucoup sur de l'imagerie médicale, c'est à dire des fichiers de très gros volumes et très nombreux. Or les équipements sont nécessairement répartis dans les différents étages du bâtiment et, au bout de dix ans, tant les volumes que les attentes des chercheurs ont poussé vers une nouvelle architecture de stockage.

Une solution aurait bien sûr été de placer du stockage au plus près de la production d'images mais d'une part les bâtiments n'étaient pas nécessairement aisément adaptables pour cela, d'autre part il restait nécessaire de partager les images avec divers chercheurs dans les différents niveaux. Conserver un stockage central a donc été jugé préférable mais en ayant recours à des baies OpenFlex de Western Digital. Ces baies SAN full flash évolutives sont reliées aux outils de production d'images en utilisant le protocole NVMe-over-Fabric. Bien qu'utilisant une partie du réseau Ethernet 100 Go/s, avec des fibres dédiées car n'utilisant pas la couche TCP/IP pour ne pas ralentir la transmission (au contraire du NVMe/TCP), ce protocole est adapté à des transmissions directes entre les cartes PCIe des machines produisant les images et les baies de stockage full flash. L'implémentation a été réalisée par l'intégrateur 2CRSi. La résolution des images a ainsi pu être multipliée par quatre avec une latence bien moindre qu'auparavant, évitant aux chercheurs d'attendre longuement la livraison des images.

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