L'INA renforce la résilience de son infrastructure avec hyperconvergence et SDN
L'Institut National de l'Audiovisuel a eu recours à Nutanix et Cisco dans le cadre d'une remise à niveau de son infrastructure.
PublicitéEn charge du dépôt légal (collecte, sauvegarde) et de la valorisation du patrimoine audiovisuel et radiophonique, l'INA (Institut National de l'Audiovisuel) a été fondé en 1975. Dans le cadre de la valorisation, l'INA produit des milliers de documentaires et programmes historiques (2400 en 40 ans). Son activité implique un stockage de très grosses quantités de données. Or l'infrastructure reposait sur deux datacenters distants en réplication asynchrone. Très peu d'applicatifs étaient en mode actif/actif. La mise à niveau du Plan de Secours Informatique (PSI) supposait une remise à plat de l'architecture. Le nouveau PSI distingue trois niveaux de criticité applicative, les 30 applications les plus critiques devant bénéficier d'une reprise maximale en quatre heures.
L'architecture mise en place repose sur deux datacenters actif/actif, initialement de quatre noeuds hyperconvergents Nutanix chacun (portés ensuite sur huit noeuds). Les deux datacenters sont ainsi reliés par une fibre noire de 40 Gb pour garantir la synchronicité de la réplication (temps de l'ordre d'un centième de seconde). Un réseau virtuel sur technologies Cisco a été mis en oeuvre pour que l'ensemble soit géré comme un seul cluster. Les déploiements applicatifs sont désormais opérés en utilisant Docker avec l'orchestration sous Kubernetes. Ce choix a permis la mise en oeuvre d'une approche DevOps grâce à des environnements de production et de tests similaires. Et ces outils ont également facilité la migration des applications depuis l'ancienne architecture sous NetApp.
Article rédigé par
Laurent Mavallet, Journaliste
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