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L'immobilier d'entreprise connaît aussi sa révolution numérique

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Gilles Cordon et Inigo Echeveste signent un état des lieux de la révolution numérique sur le marché de l'immobilier d'entreprise publié chez Eyrolles.

PublicitéLe « bricks and mortar » (briques et mortier) au sein propre, c'est bien la construction immobilière. Pourtant, comme tous les secteurs, l'immobilier d'entreprise connaît sa révolution numérique, dans sa conception comme dans son usage. Avec « Les transformations digitales de l'immobilier d'entreprise », Gilles Cordon et Inigo Echeveste publient un état de l'art du sujet chez Eyrolles. Même si l'ouvrage s'adresse prioritairement aux responsables immobiliers au sens large, les DSI y trouveront une description des usages sectoriels et de l'intégration de l'immobilier dans des systèmes d'information.

Partant d'exemples réels d'immeubles de bureaux et d'hôtels « connectés » ou « intelligents », les auteurs veillent à en analyser la pertinence économique et la valeur d'usage. Ces usages peuvent être connexes comme les services de mutualisation de parkings grâce à des applications mobiles. Les technologies employés peuvent aussi être de pointe comme les robots pour les services généraux. A ces évolutions technologiques sont associées des transformations humaines avec la modification substantielle des métiers des gestionnaires immobiliers. Les auteurs la décrive en détail et listent certains progiciels utilisés pour telle ou telle tâche. Mais il ne faut pas non plus négliger la modification de la vie professionnelle quotidienne des utilisateurs des bureaux, les salariés des entreprises occupant les locaux concernés.

Spécialiste du marketing de l'immobilier d'entreprise et désormais titulaire d'un master Management Immobilier de l'ESSEC, Gilles Cordon s'est associé à Inigo Echeveste, docteur-ingénieur et enseignant à l'ESSEC, pour adapter un mémoire réalisé en 2016 au sein du master Management Immobilier de l'ESSEC. Si l'ouvrage est très clair, agrémenté de nombreux schémas en couleur et des encadrés mettant bien en avant des points particuliers, il est peut-être dommage que la partie « construction » soit un peu passé au second plan, notamment avec le BIME, même si ces technologies sont bien citées.

Article rédigé par

Bertrand Lemaire, Rédacteur en chef de CIO

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