L'IA trouve sa place dans la gestion de projet
Près d'un responsable de projet sur deux exploite déjà l'IA pour gagner en productivité. Les premiers retours d'expérience sont encourageants.
PublicitéLes usages de l'IA générative pour les développeurs sont largement discutés. Mais qu'en est-il des chefs et responsables de projets, informatiques ou non ? Selon une étude menée par la place de marché de logiciels Capterra, rachetée par le cabinet Gartner en 2015, 42% des responsables de projet en France utilisent déjà l'IA dans le cadre de leur activité. Et la quasi-totalité de ces convertis (96%) associent la technologie à un retour sur investissement. Un peu moins d'un tiers de ces premiers utilisateurs de l'IA pour la gestion de projet envisagent d'ailleurs d'approfondir leurs investissements dans ce domaine d'ici 2025.
Les principaux usages mis en avant par les chefs de projet français résident dans l'apport d'informations essentielles (65%), la gestion des risques (58%), l'amélioration de la planification (55%), l'automatisation des tâches (54%) ou encore la production de rapports ou la réalisation de tâches administratives (54%). « Supposons par exemple que vous lanciez un projet de construction. Lorsque vous entrez le plan dans votre outil de gestion de projet, le système détecte qu'un fournisseur de matériaux, auquel vous prévoyez de faire appel, a toujours livré en retard et dépassé le budget. Le système peut attirer votre attention sur ce fait afin que vous puissiez déterminer s'il est nécessaire de changer de fournisseur ou si une stratégie d'atténuation des risques est acceptable », illustre Capterra dans un billet de blog. D'autant que la technologie peut proposer de simuler des scénarios alternatifs et évaluer comment ceux-ci sont susceptibles de réduire les risques.
Le manque de données de qualité comme frein n°1
Forts de ces premiers résultats, 88% des responsables de projets français déjà utilisateurs de l'IA se disent confiants dans le fait de déléguer des tâches à la technologie. Mais, attention, avertit Capterra, sa mise en oeuvre suppose un certain nombre de prérequis. 37% des utilisateurs pointent ainsi le manque de données de qualité comme un frein aux usages. Tandis qu'une part à peine moindre témoigne de difficultés d'adoption par les employés. Ils sont encore un peu moins d'un tiers à souligner les complexités issues des volumes de données à manipuler et à mettre en avant l'apparition de coûts non budgétés.
Signalons que la part des responsables de projets français utilisant l'IA reste de quelques points inférieure à la moyenne mondiale (qui est de 46%) et aux niveaux constatés au Royaume-Uni et en Allemagne.
En complément :
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Article rédigé par
Reynald Fléchaux, Rédacteur en chef CIO
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