L'automatisation de la gestion administrative des ressources humaines doit encore progresser
La dernière étude du cabinet Markess International fait le point sur les voies d'optimisation de la gestion administrative des ressources humaines.
PublicitéAlors même que la gestion administrative des ressources humaines (GARH) a été automatisée très tôt dans les entreprises, notamment la paye, les voies de progrès semblent nombreuses selon une récente étude menée par Markess International. C'est peut-être même cette ancienneté et le sentiment que tout était fait qui est à l'origine de l'accumulation d'optimisations possibles non mises en oeuvre. Pour les trois quarts des répondants, la gestion administrative des ressources humaines (GARH) n'est pas assez (72%) ou pas du tout (3%) optimisée, seuls 3% se déclarant totalement satisfaits du niveau d'optimisation de la GARH. Les objectifs poursuivis sont, assez classiquement dans les volontés d'industrialisation, d'automatiser ce qui peut l'être, de réduire les coûts, d'homogénéiser les pratiques, de conserver le niveau de compétence nécessaire en interne sans avoir à l'externaliser... Les répondants évoquent plusieurs pistes d'amélioration, notamment la révision voire la définition même de l'organisation de la GARH (85% des répondants). La dématérialisation est largement souhaitée pour toutes les déclarations administratives (DUE, DADS-U... 80% des répondants) comme pour les processus internes (renseignement des éléments variables de paye, absences, congés... 67% des répondants). Il est également envisagé de mettre en place des services en ligne de GARH en mode self-service (76%) : demandes de congés pour les employés, validation de celles-ci par le management, etc. Le développement de l'automatisation de la GARH va de pair également avec la traçabilité des processus pour 71% des répondants. Si seuls quelques répondants externalisent totalement la GARH, le recours à un sous-traitant pour une partie de la GARH concerne la moitié des répondants (avec tendance à la croissance pour cette situation), l'autre moitié réalisant tout en interne. De ce fait, les opérateurs de services externalisés ne sont jugés aptes à répondre aux besoins d'optimisation que par 28% des répondants. A l'inverse, 41% se tournent vers les éditeurs spécialisés, 30% vers les éditeurs de PGI et 26% vers les fournisseurs de logiciels en mode SaaS (plusieurs réponses possibles).
Article rédigé par
Bertrand Lemaire, Rédacteur en chef de CIO
Commentaire
INFORMATION
Vous devez être connecté à votre compte CIO pour poster un commentaire.
Cliquez ici pour vous connecter
Pas encore inscrit ? s'inscrire