L'archivage dématérialisé n'est pas encore mature dans les entreprises
Le cabinet Markess International a réalisé une étude sur l'archivage dématérialisé, ses usages comme les offres disponibles.
PublicitéAu contraire du monde anglo-saxon, la France n'a pas de culture de la gestion du cycle de vie des informations, jusqu'à leur destruction, alors même que cette destruction peut être obligatoire au nom des droits individuels sur les données personnelles. Il n'est même pas certain que le terme d'« archivage » (qui vise à réunir, identifier, sélectionner, classer, conserver de manière figée et restituer à la demande puis détruire au bon moment des documents) soit clairement distingué dans notre pays des mots « stockage » (simple entreposage pour exploitation) et de « sauvegarde » (sécurisation du stockage). De la même manière, si on excepte le secteur public, il n'y a quasiment jamais de direction ou de responsable dédié à l'archivage. Ces constatations faites lors de la présentation à la presse de l'étude Markess « archivage et conservation de contenus électroniques » vont dans le même sens que les résultats de cette étude. En effet, la moitié des organisations interrogées en est encore à réfléchir à sa politique d'archivage dématérialisé, un gros tiers seulement ayant une politique plus ou moins claire sur le sujet. Même les obligations légales ne sont pas nécessairement bien prises en compte : 56% des organisations archivent avec force probante les données RH (bulletins de paye, déclarations sociales...), 55% les informations financières et comptables... Pourtant, les organisations semblent conscientes des gains (mêmes financiers) importants de la dématérialisation avec un archivage sainement géré, même si des changements organisationnels sont associés par deux tiers des répondants à la mise en place d'un archivage électronique. Le principal reproche aux fournisseurs réalisé par les organisations pour expliquer leur retard est l'absence d'une offre claire et intégrée de gestion du cycle de vie du document, assurant de plus la pérennité des données dans des formats lisibles. Les prestataires qui expliquent depuis des années leurs offres apprécieront...
Article rédigé par
Bertrand Lemaire, Rédacteur en chef de CIO
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