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Innovation : les DSI aimeraient la rencontrer

Retrouvez cet article dans le CIO FOCUS n°89 !

La DSI acteur clé de l'innovation du métier de l'entreprise

CIO a organisé la Matinée Stratégique Innovation 2015 le 25 novembre 2014 au Centre d'Affaires Paris-Trocadéro. Bien sûr, professer que la DSI est au coeur de l'évolution de l'entreprise, que l'innovation repose sur elle, etc. est d'une extrême banalité. Mais encore faut-il être en mesure d'une...

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Les DSI doivent porter l'innovation dans l'entreprise selon le consensus général. Mais les pratiques réelles sont bien loin de cet idéal.

PublicitéL'innovation, tout le monde dit l'avoir rencontrée mais bien peu la pratique réellement. Et quand il s'agit de sortir des laboratoires secrets, la panique est au rendez-vous. En amont de la Matinée Stratégique organisée le 25 novembre 2014 par CIO et consacrée à ce sujet, nous avons mené une enquête en ligne pour connaître la réalité concrète dans les entreprises françaises.
En effet, les technologies émergentes s'imposent aux entreprises via le grand public. Les frontières entre outils personnels et professionnels s'effondrent de ce fait petit à petit malgré les besoins de maîtrise, de fiabilité et de sécurité. Le DSI doit donc se placer à l'avant-garde de l'innovation au service de l'entreprise en collaboration étroite avec les directions métiers dans un écosystème d'innovation ouvert. Mais, gardien du temple et aussi des budgets, il ne peut pas tout accepter même s'il doit tout anticiper.

Innovation : désillusion

Les résultats de l'enquête sont tout de même bien déprimants. Ainsi, si les entreprises acceptent bien volontiers de collecter des idées tant de collaborateurs que d'externes, voire même d'animer des démarches volontaires pour stimuler l'apparition de ces idées, demander l'avis des non-spécialistes de l'innovation provoque bon nombre de réticences. Collecter des idées, oui. Donner la voix au chapitre (même aux métiers), non.
Plus généralement, le processus d'innovation demeure largement hiérarchique ou affaire de spécialistes. Les échanges horizontaux provoquent bien des réticences, même si des réseaux sociaux d'entreprise commencent à se déployer et à séduire.

La fermeture à l'innovation

Certes, l'ouverture n'est pas sans risque. On peut comprendre les réticences à pratiquer l'open-data avec des données internes. Mais aller chercher des données ouvertes ne vient pas à l'idée de bon nombre des entreprises.
Cette réticence à l'ouverture se cristallise avec de grosses différences entre les pratiques habituelles aux Etats-Unis et celles révélées par l'enquête réalisée par CIO auprès d'un public français. Ainsi, travailler avec des universités ou des start-up ne va pas de soi de notre côté de l'Atlantique. Quant aux hackatons, ils sont victimes d'une Bérézina.

Télécharger les résultats complets de l'enquête (gratuit contre qualification)