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Il y a loin de la virtualisation au Cloud privé

Les responsables informatiques virtualisent autant qu'il est possible leur Data Center. Ils travaillent à la réduction des délais de provisioning d'environnements complets. Le Cloud privé en est à ses premiers services chez certains d'entre eux.

PublicitéLa route vers le Cloud privé est longue et elle passe par la virtualisation. Si la plupart des managers de systèmes d'information ont désormais industrialisé la virtualisation de leurs serveurs, en ne retenant que les environnements auxquels cela convient, ils ne sont que quelques-uns à avoir initié des services de Cloud privé. Un Cloud privé doit associer un portail de réservation de ressources en mode self-service, un provisioning rapide des systèmes ainsi qu'une refacturation interne des ressources affectées à un projet. La marche à franchir entre la virtualisation et le Cloud est encore haute et risque de profondément changer l'image que l'on a des équipes de la production informatique.

Réduire les délais de 'provisioning'

C'est ce que l'on retient des retours d'expérience de La Poste, de la communauté d'agglomération de l'aéroport du Bourget, de la banque Crédit Agricole Corporate & Investment Bank, de Sanofi Aventis, de Bergerat Monnoyeur ou de MMA.

Dans ces entreprises, la virtualisation devient un moyen de réduire les délais de provisioning des serveurs, en commençant par ceux de test et de développement. Certaines applications ne sont toutefois pas éligibles à ce mode d'usage. Le ratio de la virtualisation n'est donc jamais de 100 %. On note aussi qu'il demeure des (...)

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Ce dossier comprend les témoignages de : Jean-Yves Herman (La Poste), David Larose (Communauté d'agglomération de l'aéroport du Bourget), Pierre Dulon (Crédit Agricole Corporate & Investment Bank), Jean-Pascal Cousin (Sanofi Aventis), Oliver Kruse (Sanofi Aventis), Jean-François Bernard (Bergerat Monnoyeur) et Fabrice Deschamps (MMA)