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IA agentique : les DSI enthousiastes sur les perspectives, prudents sur la mise en oeuvre

Plus de la moitié des DSI prévoient de déployer plus de 15 agents à base d’IA au cours de l’année qui vient. (Photo : Mina FC/Unsplash)

Plus de 8 DSI sur 10 sont convaincus que les agents feront au moins aussi bien que les employés sur certaines tâches. Mais s'inquiètent des risques liés à leur mise en oeuvre.

PublicitéSelon une enquête du cabinet 3Gem pour l'éditeur de solutions d'intégration SnapLogic, les responsables informatiques font preuve d'enthousiasme face aux perspectives qu'ouvrent les agents d'intelligence artificielle, mais s'inquiètent des inconvénients de la technologie et des obstacles à sa mise en oeuvre.

92% des décideurs disent ainsi faire confiance aux agents d'IA pour délivrer des résultats business significatifs dans les 12 à18 prochains mois, selon l'enquête menée auprès de 1 000 décideurs IT d'entreprises de plus de 250 personnes dans quatre pays (Allemagne, Australie, Etats-Unis, Royaume-Uni). 84% d'entre eux pensent également que les agents sont capables de faire au moins aussi bien que les humains pour traiter certaines tâches.

La DSI boostée par les agents

Dans environ 8 cas sur 10, l'IA agentique est une priorité d'investissement forte ou majeure des entreprises interrogées. Et la même proportion d'organisations prévoit d'investir plus d'un million de dollars dans la technologie au cours des 12 prochains mois. Dans plus de la moitié des entreprises, le nombre d'agent d'IA déployés au cours de l'année qui vient dépassera les 15 unités, selon les prévisions des DSI sondés.

Les décideurs IT estiment que c'est leur propre département - la DSI - qui bénéficiera le plus des agents. Ils sont 80% à le penser, tandis que seulement 34% d'entre eux estiment que la data et la sécurité en profiteront. Cette proportion tombe à 21% pour la recherche et développement, et passe sous la barre des 20% pour des fonctions transverses comme la finance, le marketing ou les RH.

La sécurité des données préoccupe un tiers des DSI

Si les déploiements sont donc appelés à s'accélérer, des inquiétudes se font jour en matière de sécurité des données - l'obstacle le plus souvent cité -, mais aussi de protection de la vie privée, de compétences des employés, de difficultés d'intégration aux technologies existantes ou de risques liés aux hallucinations. Selon l'étude commandée par SnapLogic, un tiers des DSI indiquent ainsi que les craintes concernant la sécurité des données freinent le déploiement des agents. Ils sont 29% à citer les compétences des employés parmi les obstacles identifiés au sein de leur organisation, 27% à mettre en avant les risques en matière de confidentialité de la donnée, 24% à s'inquiéter des technologies Legacy et 22% à se préoccuper des conséquences du manque d'intégration de leurs SI.