Gwenhaël Hébert (CU Qualiac) : « l'éditeur est très à l'écoute de ses clients »

Même s'ils sont heureux avec leur fournisseur, les membres du Club Utilisateurs Qualiac doivent se confronter aux actualités.
PublicitéLes 17 et 18 novembre 2016, à Paris, le Club Utilisateurs Qualiac (CUQ) a réuni son Assemblée Générale annuelle. Outre la désignation de son bureau d'une dizaine de bénévoles, celle-ci a permis de faire le point sur l'actualité autour du produit. Un mois plus tard, les responsables du club ont rencontré la presse pour dresser le bilan et définir des perspectives.
Au contraire d'autres clubs, le CUQ a d'excellentes relations avec l'éditeur. Celui-ci incite d'ailleurs fortement tous ses clients à adhérer au club via le cadeau de la première année de cotisation, des messages et des remises exclusives sur les nouveaux produits. De plus, lors de l'AG, il profite de l'occasion pour présenter de nouveaux modules ou fonctionnalités, comme cette année le module e-achat et les procédures collaboratives. De la même façon, les commissions permettent certes aux utilisateurs d'échanger entre eux mais un représentant de l'éditeur assure un soutien technique à chaque réunion. Le principal frein à l'adhésion est d'ailleurs la difficulté, dans certaines entreprises, à justifier les déplacements aux commissions ou à l'assemblée générale.
Un club poussant à des évolutions du produit
La logique du donnant-donnant est clairement assumée. Les seules discussions un peu animées, mais qui ont permis de clarifier les choses, ont concerné la distinction payant/non-payant dans les évolutions du produits (notamment les évolutions liées aux modifications réglementaires) et le calendrier des mises à jour, la date du mois d'Octobre n'étant pas idéale pour la grande mise à jour annuelle. Mais même la question de la maintenance n'est pas un problème.
Les commissions ne se contentent pas d'échanger sur les bonnes pratiques ou les trucs et astuces. Elles définissent également des demandes d'évolutions, l'éditeur chiffrant chaque demande en nombre de jours de développement. L'éditeur réserve un quota de jours de développement (153 en 2015, 185 en 2016) dont l'affectation aux différentes demandes des commissions est arbitrée par le bureau du CUQ. Il ne s'agit ici que d'évolutions mineures. « L'éditeur est très à l'écoute de ses clients » se réjouit Gwenhaël Hébert, présidente du CUQ. Mais le CUQ ne pilote pas la stratégie long-terme de l'éditeur. En cas de besoin important mais avec un volume de développement spécifique hors quota, il est arrivé que des clients mutualisent leurs demandes. Ainsi, la commission achat a permis un co-financement de fonctions amont (référencement et cotation des fournisseurs, etc.).
Du full web mais pas de SaaS
Techniquement, aujourd'hui, Qualiac repose sur un serveur de traitement (y compris pour la visualisation) en Java et son interface homme-machine est actuellement en flash. Claude-Emmanuel Chapelan, directeur avant-vente de Qualiac, se souvient : « à l'époque, c'était un choix qui nous avait permis de passer au full web en multi-plate-forme. » Mais il précise aussitôt que tous les modules du PGI sont en cours de migration progressive vers HTML 5, au plus tard pour 2018, permettant ainsi totalement le responsive design. L'éditeur indique que la prise en compte de la mobilité demeure une priorité pour lui.
Côté bases de données, Qualiac peut s'installer avec IBM DB2 (version OS/400 ou Universal Database pour Windows / Unix / Linux), SAP Sybase, Oracle DB et Microsoft MySQL. Par contre, PostGreSQL et MySQL ne sont pas supportés. « Notre architecture utilise des procédures stockées dans la base de données et PostGreSQL n'est pas suffisamment robuste de ce point de vue » justifie Claude-Emmanuel Chapelan. MySQL ne supporte pas cette technologie. D'après Claude-Emmanuel Chapelan, environ 80 % des installations de Qualiac sont en Linux/Oracle (Qualiac étant toujours revendeur du runtime Oracle), 15 % en Windows / SQL Server, 3 % en Sybase et 2 % en DB2.
Enfin, Qualiac écarte volontairement et de manière assumée la distribution en mode SaaS. Claude-Emmanuel Chapelan juge que « pour un PGI, partager les référentiels, ce n'est pas forcément une bonne idée », même avec un cloisonnement des droits d'accès. Par contre, Qualiac peut être mis en oeuvre en PaaS, notamment via un partenariat avec Amazon (AWS).
Article rédigé par

Bertrand Lemaire, Rédacteur en chef de CIO
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