Management

Green-IT : le Syntec promeut un télétravail gagnant-gagnant-gagnant

Selon les représentants de l'industrie IT, le télétravail serait simultanément profitable à l'environnement, à l'entreprise et au salarié.

PublicitéLe Syntec Informatique, syndicat patronal de l'industrie IT, s'est lancé dans la rédaction d'un livre vert sur le Green-IT. Le deuxième volet, sur un total prévu de dix, vient d'être publié : celui consacré au télétravail. Le premier était relatif à la dématérialisation. Il reste donc à publier huit volets : Optimisation des processus métier ; Eco-conception, collecte et recyclage des déchets ; Comptabilité carbone ; Gestion de la conformité réglementaire et dimensions sociétales ; Poste de travail ; Impression ; Centre informatique (serveur, stockage, réseau) ; et enfin Architecture logicielle. Le télétravail, selon le Syntec, permettrait de réduire considérablement l'empreinte carbone d'une personne, de l'ordre de 10% du total. En effet, le trajet domicile-travail est en moyenne de 26 km/jour et, citant le WWF, 50% des émissions de CO² sont liées aux déplacements. 800 kg de CO² pourraient être économisés par an et par personne si chacun travaillait deux jours par semaine à son domicile. De plus, la réduction de l'encombrement sur les routes lié au développement du télétravail diminuerait aussi l'empreinte carbone de ceux qui continueraient de se déplacer. Côté entreprise, développer le télétravail permet de réduire les locaux et donc les frais d'entretiens de ceux-ci mais aussi les frais de déplacements. Enfin, le salarié s'y retrouve également discrètement par la baisse du temps perdu dans ses déplacements. Le livre vert du Syntec étudie autant les aspects fonctionnels que techniques, financiers que juridiques. Mais, curieusement, les dépenses d'énergie supplémentaires liées aux nouvelles applications nécessaires (tant côté serveurs que clients) sont laissés dans l'ombre.

Article rédigé par

Bertrand Lemaire, Rédacteur en chef de CIO

Partager cet article