Génération Z : le digital n'est pas sa panacée
Selon une étude mondiale menée par Dimensional Research pour Dell Technologies auprès de membres de la génération Z, ceux-ci sont plutôt inquiets pour leur avenir. Leur appétence au numérique n'empêche pas la crainte de ne pas posséder les compétences utiles à leur futur métier.
PublicitéLa Génération Z est en train d'entrer sur le marché du travail. Cette génération est réellement née avec le numérique généralisé et amène de nouveaux comportements. Les entreprises doivent s'y préparer mais les préjugés peuvent ne pas être pertinents. Certaines déconvenues pourraient survenir sinon. Pour en savoir plus, Dimensional Research a réalisé une vaste étude mondiale sur la commande de Dell Technologies auprès des représentants de cette génération Z. On notera notamment que les Français sont nettement moins « digitaux » que la moyenne.
96 % des répondants ont utilisé l'IT dans le cadre de leur cursus éducatif. Mais seulement 50 % jugent leur formation bonne pour les préparer à leur futur métier. Et 52 % (40 % en France) sont convaincus qu'ils possèdent les compétences technologiques requises par les futurs employeurs. Il en résulte sans doute une inquiétude quand à leur capacité d'insertion sur le marché du travail.
Une vision positive du numérique...
Parmi les répondants, 80 % espèrent travailler avec de technologies de pointe, même si seulement 38 % (29 % en France) sont intéressés par des métiers en lien direct avec l'informatique. Cependant, le niveau de service et d'outils numériques proposé par un employeur va jouer un grand rôle dans l'acceptation d'un poste pour 91 % des répondants (mais seulement 84 % en France). 42 % (mais seulement 20 % en France) ont déjà suivi une formation en ligne. 55 % préfèrent apprendre par la pratique.
Le numérique est plutôt vu comme un apporteur de bénéfices humains. 80 % (71 % en France) pensent ainsi que l'IT va créer un environnement de travail plus équitable avec moins de préjugés et de discriminations. La relation à la machine est vécue de manière symbiotique : 83 % voient d'abord une relation de type partenariat homme-machine. Pour 51 % (seulement 40 % en France), il y aura des « équipes intégrées » hommes et machines contre 38 % (43 % en France) qui ne les voient que comme des outils ponctuels.
...mais le travail posté et le face à face demeurent populaires
La relation interpersonnelle va elle aussi se digitaliser mais pas forcément trop : 43 % privilégient le contact en face à face pour communiquer avec des collègues (38 % en France), devant le téléphone (21%), la messagerie e-mail ou instantanée (26 % dans le monde, 18 % en France) et les SMS (10 % dans le monde, 23 % en France). 82 % des répondants jugent que les réseaux sociaux peuvent être un outil professionnel intéressant.
La génération Z reste également attachée au travail posté par rapport au télétravail, surtout en France. Ainsi, 60 % des répondants français contre 53 % en moyenne dans le monde préfèrent se rendre sur leur lieu de travail au lieu de pratiquer le télétravail, 55 % de façon indépendante plutôt que dans une équipe.
Article rédigé par
Bertrand Lemaire, Rédacteur en chef de CIO
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