Généralisation du télétravail : en marche avant avec des freins
Le développement du télétravail se poursuit mais des obstacles demeurent même si les dirigeants comme les salariés y trouvent bien des avantages.
PublicitéLe télétravail, c'est bien, du moins quand c'est possible et que les outils IT le permettent. Si 95 % des responsables d'entreprises sont favorables au télétravail (63 % très favorables), mais 69 % déclarent qu'ils n'étaient pas prêts à généraliser cette pratique au début de la crise sanitaire du Covid-19 selon une étude commandée par Riverbed. La non-préparation était particulièrement importante dans le secteur de la santé (86%) et l'industrie (72%), les services financiers étant les mieux préparés (58%). Selon celle-ci toujours, la plupart des responsables estiment que le télétravail est favorable autant aux collaborateurs qu'au développement du chiffre d'affaires : meilleur équilibre vie professionnelle / vie personnelle (50 % des répondants), économies sur les coûts de locaux et coûts connexes (50%), augmentation de la productivité (43%).
Parmi les freins importants au télétravail, les problèmes techniques sont cités par 94 % des répondants. La mauvaise connexion lors des vidéo-conférences (40% des répondants), la déconnexion au réseau de l'entreprise (40%) et la lenteur des téléchargements (38%) sont notamment cités, tous avec une forte composante réseau. Il en résulte, par rapport au travail posté, un accroissement des problèmes techniques (40 % des répondants), une perte d'efficacité des collaborateurs (37%), davantage de stress (36%), une baisse de la motivation au travail (34%) et des difficultés à se dévouer pour les clients (34%). Améliorer les outils IT pour faciliter le télétravail, notamment au niveau du réseau (39 % dans le monde, 50 % aux Etats-Unis).
La fin de la crise sanitaire ne signera pas un retour à la situation antérieure : 25 % des salariés devraient, à terme, continuer de télétravailler, soit une croissance de 50 % par rapport à la situation antérieure. 61 % des répondants envisagent donc d'investir pour corriger les problèmes constatés. D'autres initiatives sont également prévues comme une mise à niveau de la polétique d'accès distant au SI (43 % des répondants), le développement des accès en ligne et du SaaS (42%), un développement du monitoring réseau (40%), une automatisation de la maintenance réseau à distance (40%), des investissements dans la sécurité numérique (40%), le réexamen des choix architecturaux (40%) et enfin des investissements dans des solutions d'optimisation des applications et des réseaux (38%).
Article rédigé par
Laurent Mavallet, Journaliste
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