Free rachète Orange !
Enfin du nouveau dans la recomposition des télécoms : Free rachète Orange.
PublicitéC'est la surprise de la nuit. Lassé des start-ups, des financiers extatiques et des développeurs boutonneux en sweat à capuche, Xavier Niel a décidé de la jouer sérieux en prenant le contrôle d'Orange. Une bonne affaire. Stéphane Richard et ses équipes ont réduit les coûts au maximum et relancé la boutique. L'Etat, qui détenait un peu plus de 20% des parts les revend au patron d'Iliad-Free et aura de quoi boucher ses éternels trous budgétaires, et financer le pot de départ du Président de la République.
Free a désormais moins de contraintes pour développer des réseaux, fixes ou mobiles. Bouygues n'a pas le couteau sous la gorge et peut faire cavalier seul, tout comme SFR lancé dans sa stratégie de contenus. Trois opérateurs au lieu de quatre, le grand rêve des opérateurs est enfin réalisé. Au grand dam du régulateur, il les a suffisamment énervés, chacun son tour.
Il reste juste à trouver un nom commun. Et là les choses peuvent se compliquer. Orange-Free ou Free-Orange, pas terrible. OF ne veut rien dire. FO ? Déjà pris, en France par un syndicat, en Grande-Bretagne par un ministère (foreign office). Pourquoi pas France Télécom ? Après tout, le souverainisme revient gentiment à la mode et, tant qu'à créer un opérateur dominant, autant qu'il affiche la couleur.
Article rédigé par
Didier Barathon, Journaliste
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