Etude PAC : les 50 premières sociétés de services en France (MAJ)
Le cabinet Pierre Audoin Consultants publie son classement annuel des 50 premières sociétés de services en France (*) pour l'exercice 2011. Un marché peu concentré, hétérogène, où les prestataires internationaux ont du mal à percer.
Publicité(cette nouvelle version tient compte d'Infotel, 47 ème, et du classement retraité de l'année précédente)
La première impression à la lecture de ce classement est une exceptionnelle stabilité. Les trois premières entreprises classées, IBM, Cap et Atos sont les mêmes et dans le même ordre depuis cinq ans. Les dix premières sont les mêmes avec un ordre différent par rapport à l'an passé. Pas d'entrée fracassante dans ce classement, ni de sortie sur les chapeaux de roue.
Quant aux évolutions de chaque société au sein de ce classement, elles tiennent compte de certains retraitements sur le chiffres (notamment des grands acteurs en fonction de nouvelles données sur les périmètres géographiques et/ou sur les revenus relatifs aux segments proches conseil en management et conseil en technologie). IBM progrese ainsi de 2%, Cap de 8%, Atos baiss de 2%.
Un marché peu concentré
Pierre Audoin met également en relief un classement peu concentré. Les 30 premiers acteurs ne représentent que 60% du marché. Plusieurs dizaines d'entre eux se situent même entre 50 et 300 millions d'euros de CA annuel. Beaucoup de prestataires de taille réduite, mais bien implantés sur le marché national.
Le marché français est d'ailleurs animé d'abord par des acteurs français. « Parmi le Top 10 des prestataires de services IT, nous retrouvons 5 sociétés françaises » remarque PAC, qui souligne : « les acteurs internationaux, quant à eux, rencontrent quelques difficultés à accroître significativement leurs parts de marché en France ». Raison principale : ces acteurs internationaux vivent de grands contrats d'outsourcing pour lesquels le marché français reste toujours un peu réservé.
Des sociétés comme Accenture et CSC ont réussi en raison de leur culture du conseil d'autres, selon PAC ont plus de mal, comme T Systèmes ou Fujitsu.
Des SSII très concurrencées
Ajoutons à ces remarques la grande hétérogénéité des acteurs. Les SSII représentent une moitié seulement des 50 acteurs classés. Elles affrontent des constructeurs et anciens constructeurs : IBM, HP, Bull (13 ème), Dell (28 ème), Unisys. NCR est sorti du classement. Mais Xerox en fait largement partie, 41 ème avec 125 ME.
On retrouve de multiples catégories : les opérateurs télécoms (OBS 7 ème à 858 ME, BT GS 20 ème avec 254 ME, T-System 32 ème avec 175 ME). Spie, 23 ème avec 225 ME et Nextiraone 29 ème avec 180 ME complètent le tableau côté télécoms et réseaux. Adecco, Amadeus, Econocom forment une catégorie à elles seules. Les grands éditeurs sont présents avec Oracle et Microsoft. Sans oublier Wipro, la SSII indienne.
(*) SSII et sociétés exerçants des activités de services informatiques sans être forcément des SSII, sociétés françaises ou internationales.
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Article rédigé par
Didier Barathon
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