Etude Markess : l'hébergement bousculé par le cloud et la virtualisation
L'émergence de la virtualisation et du cloud computing remet en cause les modes classiques d'hébergement.
PublicitéSelon l'enquête « Cloud Computing & Virtualisation : Nouvelle Donne sur le Marché de l'Hébergement » du cabinet Markess International, l'hébergement est remis en cause par le Cloud et la virtualisation : externalisation, périmètre de celle-ci... 63% des organisations recourent à la virtualisation dans le domaine informatique, dont 56% dans l'hébergement. La première grande famille de raisons pour virtualiser concerne l'administration du SI : la simplifier (59% des répondants) ou en diminuer les coûts (53%). La deuxième relève du meilleur service rendu avec les mêmes ressources : offrir un meilleur niveau de service (59% des répondants) ou améliorer le plan de continuité/reprise d'activité (47%). A l'inverse, l'adaptation à l'explosion des volumes ou la flexibilité des architectures sont loin derrière, avec 43%. Le « on demand » n'est donc pas l'argument massue en faveur de la virtualisation des SI. Cependant, l'industrialisation de la virtualisation au travers du cloud computing est un motif pour davantage externaliser pour 34% des répondants, étant donné que la moitié n'externalise pas du tout et 39% mixent l'externalisation et l'interne. Mettre de l'informatique d'entreprise dans les nuages ne réjouit pas forcément les décideurs. Si nuage il y a, les entreprises préfèrent disposer de ressources internes (cloud privé) ou, au pire, de ressources certes externalisées mais dédiées à un seul groupe d'entreprises (cloud dédié). Les clouds publics séduisent nettement moins. Assez logiquement, cependant, le recours à l'externalisation dans le cloud computing concerne avant tout les hébergements de données à faible consommation de puissance de calcul mais beaucoup d'espace disque. Sont ainsi concernés au premier chef les sites web non-transactionnels (60% des répondants) et les sites web transactionnels (53%), bien devant les applications de gestion de la relation client (45%) et les applications RH et les extranets (40% chacun), suivis de la messagerie (39%). Les applications de support informatique (sauvegarde, stockage sécurité...) bénéficient de ce choix chez 32% des répondants. Côté budget, l'externalisation voit son budget plutôt préservé par rapport au budget informatique général.
Article rédigé par
Bertrand Lemaire, Rédacteur en chef de CIO
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