Management

Epoque Y plutôt que Génération Y

Epoque Y plutôt que Génération Y

Il faut profiter des compétences de la Génération Y pour entrer dans l'Epoque Y. Les « Digital Natives » aident l'entreprise à s'adapter. A condition de ne pas tout renier des bonnes pratiques existantes. L'Epoque Y, nous y appartenons déjà et toute résistance est inutile.

PublicitéLa « Génération Y » arrive dans les entreprises. Ses membres sont également appelés les « Digital Natives. » Ils sont parfois vus, à tort ou à raison, comme remettant en cause les modes de fonctionnement de leurs aînés. Ils maîtrisent certes les nouveaux outils numériques porteurs de valeur ajoutée et business, mais ne font-ils pas courir des risques inconsidérés et le jeu en vaut-il la chandelle?
Aborder sereinement le sujet sert à tirer le meilleur parti de cette nouvelle génération afin d'encadrer leurs usages en rupture avec l'existant. Au bout du compte, il ne s'agit pas d'une génération Y mais bien d'une époque Y. Tirer le meilleur parti de la « Génération Y » permet de profiter pleinement de « l'Epoque Y », comme le montrent les témoignages de la branche Courrier de La Poste, de l'agence de conseil Milky, de la DIIE (Délégation interministérielle à l'intelligence économique), de l'ANDRH (l'Association Nationale des DRH) ou du GIE MMA SI.

Utiliser les membres de la Génération Y pour accompagner la numérisation

La Génération Y est un sujet important pour La Poste qui traite, chaque jour, 80 millions d'objets physiques. En effet, comme l'indique David de Amorim, Directeur innovation à la direction du courrier du groupe La Poste, « chacun d'entre nous consomme toujours plus de numérique. Même en envoyant une lettre ou un colis nous générons des informations numériques dans les systèmes de La Poste, comme le tri ou la distribution, et nous devons intégrer les mutations numériques de la société dans une organisation qui a été créée par Louis XI. »
Les mutations technologiques amènent des mutations sociétales. La Poste doit changer parce que la société où elle intervient change. La première tendance est bien sûr la nette diminution du nombre de courriers papier. Et le passage au numérique touche un public de plus en plus large. « En intégrant des membres de la génération Y dans nos équipes, nous pouvons intégrer de nouvelles compétences et de nouvelles technologies » pointe David de Amorim.

Associer les générations

Le point délicat est bien sûr (...)

Lire la suite dans CIO.PDF 57

Dans ce dossier, retrouvez les témoignages de : David de Amorim (La Poste), Anne-Servane Lasserre (Milky), Philippe Ramon (DIIE), Pierre-Yves Argoud (BNP Paribas Investment Partners), Eric Heissat (GIE MMA SI) et Philippe Canonne (Sephora et ANDRH)

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