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EDF mise sur Eviden et Schneider Electric pour bâtir le contrôle-commande de ses EPR

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Pour équiper ses futurs EPR de seconde génération, EDF confie à Eviden (groupe Atos) et Schneider la conception des systèmes de contrôle-commande gérant les automatismes.

PublicitéPour concevoir et mettre au point les systèmes de contrôle-commande de ses six nouvelles centrales nucléaires (de type EPR2), EDF a retenu l'ESN Eviden (la branche HPC, cloud et cybersécurité du groupe Atos) et l'industriel Schneider Electric. Le premier, via sa filiale spécialisée Worldgrid, est chargé de l'intégration et de la programmation des automates, ainsi que de la réalisation de l'ensemble des logiciels permettant la traduction des schémas fonctionnels de pilotage de la centrale en programmes automatisés. Le second a la responsabilité de fournir l'infrastructure matérielle bâtie autour des automates de type M580 (gamme nucléaire).

L'enjeu du recrutement

Ce contrat s'inscrit dans le cadre du plan de relance de la filière nucléaire annoncé par Emmanuel Macron, pour lequel EDF a récemment engagé les procédures d'autorisation nécessaires à la construction de deux premiers EPR2, à Penly (Seine-Maritime). Le démarrage des travaux est attendu mi-2024. En parallèle, Eviden et Schneider annoncent avoir initié les travaux permettant de concevoir, qualifier et construire le futur système de contrôle-commande de niveau 1 (celui abritant les automatismes), respectivement sur leurs campus d'Iseran (en région grenobloise) et au sein du bureau d'études d'Aix-en-Provence.

Dans un communiqué, Eviden indique que sa filiale Worldgrid prévoit de recruter 150 personnes en 2023, dont 50% pour ses activités dans le nucléaire. Une tendance de croissance des effectifs appelée à se poursuivre sur les 5 ans qui viennent, assure l'ESN.

Article rédigé par

Reynald Fléchaux, Rédacteur en chef CIO
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