e-banking : Barclays passe au transactionnel Web
"Souple et personalisable à souhait", vision du site Web bancaire par Michel Fretard, DSI de Barclays France
PublicitéFruit de l'évolution historique de la banque après le rachat d'ING Securities, Barclays disposait de deux sites Internet de facture classique, mais à l'ergonomie différenciée, l'un pour la consultation des comptes, l'autre pour l'achat et la vente de titres. S'est donc posée la question de leur harmonisation, laissée un temps en attente. Mais comment procéder ? « Nous avons dû avancer rapidement, afficher un ROI rapide tout en disposant d'un minimum de budget », nous a confié Michel Fretard, DSI de Barclays France. « Nous avions deux options, soit de réécrire tout en interne, soit de faire appel à un progiciel. Nous avons choisi de passer un deal avec notre partenaire, Viveo, qui avait déjà développé une partie de notre Web, à qui nous avons apporté la Bourse, et qui nous a permis de passer au Web 2.0. » « Notre véritable but est d'apporter de la personnalisation à l'aide du Web 2.0, d'être évolutif, et solide avec la base d'un framework, de Javascript, etc. Et à la mode, même si ce n'est pas notre démarche. » Les choix de Barclays pour refondre son site sont somme toute classiques : Unix Solaris load balancé, framework Spring, Dojo, Websphere 6, Ajax, des services web, une validation des ordres de virement par SMS, un tiers de confiance, Kinetics, et le progiciel bancaire V.bank de Viveo. De quoi tenter de satisfaire les 160.000 clients de Barclays en France, afin de compenser un réseau d'agences faible, ainsi que de venir en appui de ces mêmes agences. « Nous avons souhaité proposer à nos clients une solution souple et personnalisable à souhait, un environnement auquel ils peuvent donner la forme souhaitée. Avec du virement et un petit peu de sécurité sous la forme d'une confirmation par SMS... c'est une nécessité ! Bientôt, nous proposerons également des souscriptions en ligne avec de la visioconférence. Pourquoi ? Nous ne sommes pas persuadés que ces opérations peuvent se dérouler automatiquement. Les autorités souhaitent que nous maintenions le contact avec le client qui fait une opération, et nous même souhaitons le dérouter vers un contact, surtout pour les cas difficiles. » L'approche de la sécurité semble légère pour un sujet aussi sensible... Michel Fretard n'a cependant pas cette vision. « Nous disposons physiquement d'un tas de firewall dans tous les sens. Nous faisons chaque année réaliser cinq tests de pénétration par cinq sociétés différentes. Et pour les accès du client, nous complétons la règle du login et du mot de passe par la saisie d'une phrase type avec un certain nombre de caractères typographiques. Mais nous restons soumis à la problématique du compromis entre la sécurité en entrée et la facilité du client. » Quel est le retour de cette adoption à la mode Web 2.0 ? « Il est plus que favorable. Nous faisons ce rapide constat avec nos abonnés acquis et un trafic qui progresse sensiblement à notre satisfaction. »
Article rédigé par
Yves Grandmontagne
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