Diversifier les postes de travail pour gagner en performance
De la tablette au PC portable en passant par le smartphone, les terminaux employés professionnellement sont de plus en plus divers. Il s'agit d'exploiter cette variété pour créer de la valeur et de relever le défi de la sécurité.
PublicitéLa diversité des nouveaux terminaux, smartphones, tablettes ou PC portables, employés en entreprise rend leur usage partagé entre la vie personnelle et la vie professionnelle bien plus délicat à régler qu'auparavant. Enfreignant toutes les bonnes pratiques, voire les principes du Code du Travail, certains terminaux sont la propriété privée des utilisateurs tout en servant à des fins professionnelles et contiennent des données appartenant aux entreprises.
Augmenter la productivité
D'un autre côté, ces nouveaux terminaux améliorent significativement la productivité des collaborateurs. Les entreprises peuvent donc en décider le déploiement sous leur contrôle pour un usage prioritairement interne.
Le vrai BYOD (Bring Your Own Device), qui est le fait d'employer son propre terminal pour travailler, reste encore limité en France, même si la consultation des e-mails professionnels sur les smartphones personnels est de plus en plus fréquente. Une alternative comme la démarche COPE (Corporate Owned, Personaly Enabled), propose que le terminal soit « la propriété de l'entreprise, avec un usage personnel autorisé. » Elle apparaît plus compatible avec les habitudes de notre pays, sans que cela change en fait grand'chose aux risques induits. Seules les questions liées à la propriété de l'appareil sont alors réglées. « Le mérite du BYOD et du COPE est d'avoir mis en lumière le besoin de maîtriser les risques nés de la mixité personnel et professionnel » observe Lazaro Pejsachowicz, président du CLUSIF (Club de la Sécurité des Systèmes d'Information Français) et RSSI à la CNAM-TS (Caisse Nationale d'Assurance Maladie des Travailleurs Salariés).
La maîtrise du parc de terminaux est donc bien un défi critique des DSI. C'est ce que confirment David de Amorim, directeur Innovation SI, Prospective & Force d'Action Rapide à la DSI du courrier de La Poste, Michel Delbecq CIO EMEAP de Sephora, Patrick Perret, directeur des études informatiques de Boulanger, Loïc Bournon, DSI de Morpho, Pierre Guiserix, directeur Adjoint de l'Agence Française de Développement, et Thomas Pocheville de la MOA Smartphone ASCT à la Direction des Trains de la SNCF.
La vendeuse 2.0 établit une relation plus personnelle
La vendeuse 2.0 établit une relation plus personnelle
Les nouveaux terminaux peuvent améliorer sensiblement l'efficacité professionnelle des collaborateurs.
Les entreprises investissent alors pour des déploiements à usage strictement professionnel. L'un des enjeux est d'ailleurs de restreindre l'usage de ce genre de parcs de terminaux au cadre professionnel.
Exemple chez Sephora, où l'objectif était de rendre la relation de vente plus personnelle entre la vendeuse et la cliente. Le service rendu gagne en profondeur, et il favorise la réalisation de ventes additionnelles. Sephora, distributeur en parfumerie et cosmétiques possède 1 800 magasins dans le monde, dont 300 en France, et génère 4 milliards d'euros de chiffre d'affaires.
Publicité« Le but de notre projet MySephora est de (...)
Lire la suite dans CIO.PDF 63
7 managers IT témoignent dans le dossier : Lazaro Pejsachowicz (CLUSIF et CNAM-TS), Loïc Bournon (Morpho, Groupe Safran), Pierre Guiserix (Agence Française de Développement), Thomas Pocheville (SNCF), David de Amorim (La Poste), Michel Delbecq (Sephora), Patrick Perret (Boulanger)
Article rédigé par
Bertrand Lemaire, Rédacteur en chef de CIO
Commentaire
INFORMATION
Vous devez être connecté à votre compte CIO pour poster un commentaire.
Cliquez ici pour vous connecter
Pas encore inscrit ? s'inscrire