Management

Didier Lambert : un DSI retraité tire les leçons de 40 ans d'informatique

Mathématicien de formation, Didier Lambert est devenu DSI d'Essilor il y a 14 ans. Avec son départ à la retraite, une page se tourne pour cet ancien président du Cigref. L'occasion de tirer quelques boulets rouges et de rappeler des vérités...

PublicitéVous qui avez commencé l'informatique il y a une quarantaine d'années, quel jugement avez-vous sur l'évolution de ce secteur et de la perception de la direction informatique par les métiers ? Nous sommes passés d'un simple service de mécanisation des tâches à une direction présente au coeur des processus d'entreprise. La réponse de Didier Lambert en vidéo Parmi les difficultés des DSI, il y a les relations avec ses chers fournisseurs. Maintenant que vous ne représentez plus d'entreprise, quel est votre sentiment personnel sur le sujet ? Si les constructeurs ont joué le jeu, si les intégrateurs font à peu près correctement leur métier, la véritable difficulté pour un DSI, ce sont les éditeurs de logiciels. Les clients sont totalement captifs et les éditeurs en profitent, faisant de la non-qualité un argument de vente (la maintenance par exemple). La réponse de Didier Lambert en vidéo Autre difficulté : les métiers. Quelles sont les relations d'une DSI avec les DG et autres directions métier ? La gouvernance est-elle un concept purement marketing ? La gouvernance est surtout un concept flou. L'une des difficultés réside dans l'impossibilité de fonctionner en mode Maîtrise d'Ouvrage/Maîtrise d'Oeuvre. La réponse de Didier Lambert en vidéo Concernant votre carrière, que retenez-vous ? De quoi êtes vous le plus fier et, au contraire, que souhaiteriez-vous effacer ? Je suis surtout fier d'avoir été un maillon de la transformation de notre monde. Si je devais effacer quelque chose, ce serait un échec que j'avais pressenti. La réponse de Didier Lambert en vidéo