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Des smartphones à la SNCF pour mieux renseigner les voyageurs

Dix mille agents commerciaux train de la SNCF sont dotés de deux terminaux : un smartphone grand public et un PDA professionnel. Il s'agit de disposer d'accès mobiles à la fois souples et sécurisés, pour Philipe Mouly, directeur des trains de la SNCF.

PublicitéCIO : Les agents commerciaux train (ACT), les ex-contrôleurs, sont dotés depuis septembre 2011 de deux mobiles distincts, un PDA et, désormais, un smartphone grand public. Pourquoi deux terminaux ?

Philippe Mouly : Les deux équipements ont des usages très différents. Le premier, le PDA sert aux fonctions sensibles du projet Accelio telles que l'achat et le paiement tandis que le smartphone sert à délivrer une meilleure information aux passagers.

CIO : L'application Accelio date de 2006. Comment le PDA Accelio évolue-t-il depuis son lancement ?

Philippe Mouly : Le PDA du projet Accelio vise à renseigner les voyageurs, à contrôler les titres de transport y compris les titres dématérialisés et à vendre des titres de transport notamment. Ce PDA est connecté au système d'information de la SNCF et traite des données sensibles comme les paiements par carte bancaire. De ce fait, il est très sécurisé et son logiciel a été « blindé ». Toute modification est
donc lourde. Au départ, il s'agissait d'un équipement d'origine Psion. Avec le récent Accelio NG (nouvelle génération), [NDLR: l'appel d'offres a été lancé en février 2010 et le marché attribué en février 2011] nous avons choisi un Motorola avec un module de paiement et une micro-imprimante, sous Windows Mobile 6.5. Nous avons assuré un portage iso-fonctionnel des applications métiers sur le nouveau PDA. Après une phase pilote sur 200 puis 600 terminaux, nous allons déployer les 12000 unités d'ici la fin de juillet 2012. Mais nous réduisons le périmètre applicatif en supprimant les fonctions liées au renseignement.

CIO : En général, une version ultérieure est plus riche que la précédente. Pourquoi une telle
réduction des fonctions du PDA Accelio ?

Philippe Mouly : En fait, nous migrons le renseignement sur les smartphones dont nous dotons (...)

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