Des infrastructures existantes pas vraiment taillées pour l'IA
En France, près d'un responsable IT sur deux doute de la capacité de son infrastructure existante à absorber la hausse des usages autour de l'intelligence artificielle, selon le Global Tech Trends Survey 2023 réalisé pour l'hébergeur Equinix.
PublicitéSi les dernières évolutions des technologies d'intelligence artificielle (IA) suscitent un fort intérêt des entreprises, les infrastructures en place ne sont pas forcément prêtes à accueillir la vague. C'est l'un des enseignements qui ressort de l'enquête Global Tech Trends Survey 2023, réalisée pour l'hébergeur et fournisseur de datacenters Equinix.
Les responsables français interrogés identifient de nombreux domaines pouvant bénéficier de l'IA, notamment l'expérience client (78%), la cybersécurité (75%) et les opérations de maintenance informatique (74%). Pour ces raisons, 78% prévoient d'utiliser l'IA ou l'utilisent déjà. Cependant, ils sont également 48% à se déclarer peu confiants quant à la capacité de leurs infrastructures à héberger des technologies d'IA (49% sur les 1700 répondants de la zone Europe, Afrique et Moyen-Orient). Un chiffre à comparer aux 32% de répondants peu confiants sur le continent américain. Les répondants redoutent en particulier une hausse des coûts d'Opex (43% pour la zone EMEA) du fait de l'accroissement des usages de l'IA, ainsi qu'un déploiement trop lent (39% sur la zone EMEA). Un autre frein à surmonter concerne le manque de connaissances en interne, cité par 37% des responsables français et 43% des sondés de la zone EMEA.
L'étude fait également apparaître une hausse des préoccupations autour de l'empreinte carbone des infrastructures. Ainsi, 73 % des répondants français reconnaissent que leurs clients souhaitent connaître les mesures prises pour réduire l'empreinte carbone de l'infrastructure informatique de l'entreprise et 70 % estiment que le développement durable est désormais l'un des principaux moteurs de l'entreprise. En revanche, sur l'ensemble de la zone EMEA, seule une petite partie (21%) des répondants associe l'IA à une augmentation des émissions de GES de leur organisation sur les scopes 1, 2 ou 3.
Article rédigé par
Aurélie Chandeze, Rédactrice en chef adjointe de CIO
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