Des centres d'appels dans le collimateur de la BSA
Une descente du défenseur des grands éditeurs de logiciels chez des centres d'appels parisiens et picards s'est soldée par un taux de piratage moyen de 97 % !
PublicitéBras armé des grands éditeurs de logiciels, la BSA, Business Software Alliance (www.bsa.org), s'est intéressée en 2007 à des centres d'appels situés sur Paris et en Picardie. Certes, les entreprises contrôlées étaient très certainement ciblées, mais en jetant ses filets, l'organisation ne devait pas s'attendre à une pèche aussi... monstrueuse ! Sur les 570 postes de travail inventoriés dans les entreprises contrôlées, 2800 copies illégales de logicielles ont été décelées, c'est à dire piratées et utilisées illégalement, sans licences. « Le piratage de logiciels informatiques pose un vrai problème pour l'économie d'un pays, mais également pour les entreprises achetant légalement des licences », a déclaré Natacha Jollet-David, porte-parole de BSA France. « A travers ses actions, BSA cherche avant tout à protéger les sociétés respectant la loi sur la propriété intellectuelle en évitant qu'elles soient en concurrence avec des entreprises frauduleuses. A ce titre, nous nous félicitons de l'action menée à l'encontre des centres d'appels. » Sur la base de ces infractions, la BSA a obtenu un versement moyen de 93.000 € aux profit de ses éditeurs membres. Soulignant la légitimité des démarches de la BSA, Natacha Jollet-David a tenu à rappeler que « Les chefs d'entreprises doivent réellement prendre conscience des risques encourus en cas de piratage et des conséquences qu'il engendre, tant en terme financier que judiciaire. » L'interview Natacha Jollet-David, à lire prochainement sur le magazine CIO...
Article rédigé par
Yves Grandmontagne
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