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Dématérialisation et collaboration sont les deux mamelles des SI de collectivités locales

Markess International vient de publier sa dernière étude sur les investissements en SI des collectivités territoriales.

PublicitéLes projets TIC menés par les collectivités territoriales le sont avant tout pour optimiser l'organisation interne afin d'accroître l'efficacité des services, selon la dernière étude de Markess International. En deuxième lieu, les collectivités recherchent des gains dans les services rendus et la relation avec les usagers (aussi électeurs en général), point suivi par la modernisation de l'image de la collectivité auprès des mêmes. Ce n'est qu'en quatrième position que l'on rencontre la mise en conformité avec les réformes administratives en cours. Enfin, le développement de l'attractivité du territoire de la collectivité, auprès de personnes et d'entreprises susceptibles de s'y installer, arrive en cinquième position. Ce dernier point est à voir sous l'angle des services et non pas des infrastructures (comme l'accès Internet en zone rurale).

Assez logiquement, ces préoccupations se traduisent par la typologie des projets.

En premier lieu, 63% des collectivités déclarent donner la priorité aux projets liés à la dématérialisation de documents. Ceci se complète de projets en GED (52%), numérisation de contenus papier (48%) et téléprocédures (42%), la signature électronique fermant le ban (36%). Cette catégorie comprend les projets de conformité comme ceux de connexion

La deuxième famille de projets concerne la collaboration entre agents via des systèmes collaboratifs au sens le plus large du terme (24% des répondants), y compris via des intranets (53% des répondants).

Décisionnel (35%), pilotage de projets (36%), VoIP/ToIP (36% et virtualisation (41%) sont des projets plus classiques qui ont toute leur place en collectivités locales.

Une grande variété de situations

Cependant, selon leurs tailles et leurs natures, les collectivités locales n'ont clairement pas le même type de projets. Ainsi, la dématérialisation est encore un sujet de nombreux projets dans les communes moyennes (10 000 à 50 000 habitants - 77% des répondants de ce type) et les conseils généraux (75%), moins dans les syndicats intercommunaux (50%). Ces derniers se préoccupent beaucoup d'archivage électronique (69% des répondants), tout comme les conseils régionaux (60%) et généraux (55%) alors que ce sujet n'intéresse qu'assez peu les villes (25% dans les petites villes, 41% dans les moyennes et 45% dans les grands de plus de 50 000 habitants).

Côté présence en ligne, les intercommunalités et les petites communes en sont encore à mettre en place des sites informatifs institutionnels (42 à 50%) alors que les villes moyennes (50%) et les syndicats (63%) en sont aux formulaires et les grandes villes aux télé-services (61%). Cependant les plus intéressés par les paiements en ligne (pour les cartes de cantine par exemple) sont les communes moyennes de 10 000 à 50 000 habitants (50% des répondants).

PublicitéEnfin, la diversité s'exprime aussi sur les budgets : globalement stables, il augmente fortement (plus de 5%) dans les petites communes souvent mal équipées mais, à l'inverse, sont en chute libre au sein des conseils généraux.

Infrastructures et éducation : 2 focus

D'ici 2012...

CIO organise le 7 décembre 2010 une conférence Réussir la transformation du secteur public où Markess apportera son expertise

Infrastructures et éducation : 2 focus

D'ici 2012, le développement territorial reposera sur deux piliers principaux selon Markess International : les infrastructures de haut débit et l'éducation. Ceci dit, rien n'est véritablement révolutionnaire : 48% des projets éducatifs concernent les mises à niveau de parcs et 31% des tableaux blancs interactifs. Les environnements numériques de travail (ENT - 24%) et les contenus pédagogiques interactifs (16%) sont loin derrière.

Modèles de conduite de projets

Ce classicisme se retrouve dans les modes de recours à la sous-traitance. Si 52% des répondants utilisent de la prestation ponctuelle et 43% des logiciels libres, l'externalisation ne séduit que 33%, le SaaS 16% et les PPP (partenariats public-privé) 12%.

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