Définir la valeur de l'innovation par l'effectivité
« J'ai bricolé cette méthode de définition de la valeur de l'innovation à partir de l'Enquête de Satisfaction Orientée Valeur d'Effectivité (ESOVE) » avoue Georges Epinette, vice-président du Cigref et DOSI du Groupement des Mousquetaires.
Publicité« J'ai bricolé cette méthode à partir de l'Enquête de Satisfaction Orientée Valeur d'Effectivité (ESOVE) » avoue Georges Epinette, vice-président du Cigref et DOSI du Groupement des Mousquetaires. Cette enquête a été conçue parce qu'il y avait un écart a priori incompréhensible entre d'une part l'expression d'une insatisfaction subjective vis-à-vis des systèmes d'information et, d'autre part, une série de notes de satisfaction très honorables sur une série importante de critères objectifs. Georges Epinette explique : « cet écart provenait de multiples choses comme une fonctionnalité qui manquait, un plantage du système au pire moment, etc. » Il fallait donc estimer la valeur des systèmes d'information et de l'innovation qu'ils peuvent induire via leur évolution autrement.
L'effectivité consiste justement à prendre en compte la variabilité subjective de la valeur apportée en fonction des métiers voire des individus et bien évidemment du moment. « Les filtres individuels, appelés anamorphoses, s'intercalent entre un objet et un sujet, avec des éléments de contexte » indique Georges Epinette. La valeur varie donc en fonction de l'usage réel ou potentiel de l'innovation à un moment donné.
L'innovation incrémentale qui va bénéficier à x métiers peut ainsi être valorisée, grâce à Esove. Et à partir de là, le financement de l'innovation peut reposer sur l'amortissement de cette valeur créée par les budgets des bénéficiaires.
L'interview en vidéo
Article rédigé par
Bertrand Lemaire, Rédacteur en chef de CIO
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