Déçu du cloud public, Manuloc se tourne vers des infrastructures hyperconvergées
ETI spécialiste de la location d'engins, Manuloc revient du cloud public - trop cher - pour déployer un cloud privé sur des solutions Nutanix.
PublicitéSpécialiste de la location, de la vente et de la maintenance d'engins de manutention (du chariot élévateur aux nacelles en passant par des véhicules dédiés aux activités portuaires et aéroportuaires), Manuloc a beaucoup grandi par acquisitions, avec en moyenne un à deux rachats par an. Une évolution qui a mis le système d'information, virtualisé mais sur des solutions éparses, sous tension. « Nous passions trop de temps à gérer les infrastructures. Nous avons une petite équipe et beaucoup de projets stratégiques à mener. Ce que nous voulions, c'était pouvoir centraliser et simplifier toute la gestion de l'IT, en créant un véritable cloud qui nous permettrait de nous concentrer sur notre véritable valeur ajoutée », raconte Vincent Ballé, responsable IT de Manuloc.
Une migration en une semaine
Au départ, Manuloc se tourne vers le cloud public Azure. Mais fait machine arrière en raison de l'augmentation continue des coûts que ce choix engendre. D'où le choix d'une solution hyperconvergée (celle de Nutanix) pour migrer ses 250 serveurs virtuels au sein d'un cloud privé. Avec cette option, « nous pouvions sereinement mettre en place une expérience similaire à celle qu'offre le cloud public avec des coûts bien plus maîtrisés », souligne Vincent Ballé. Manuloc déploie ainsi deux clusters répartis entre deux salles, à Metz et à Lyon, pour assurer la résilience du SI, et s'appuie sur les fonctions de micro-segmentation de son fournisseur pour renforcer la sécurité de son infrastructure. La migration depuis VMware vers AHV (l'hyperviseur de Nutanix), accompagnée par le prestataire Silum, n'a mobilisé les équipes qu'une semaine.
Ce choix d'infrastructures simplifie avant tout l'administration IT, assurent le fournisseur et son client dans un communiqué. « Nous sommes API first et nous avons pu rapidement automatiser une très grande partie des actions liées à l'infrastructure. Nous avons aujourd'hui une expérience proche de ce qui se fait sur le cloud. Nous cliquons sur un bouton et, automatiquement, nous avons les ressources nécessaires avec le niveau de sécurité et les configurations requises », explique le responsable IT de Manuloc, société employant environ 1300 personnes dans ses 35 agences et 70 points de présence chez ses clients. D'ailleurs, l'équipe IT de l'ETI envisage désormais de pousser davantage l'automatisation en déportant une partie des taches dévolues aux administrateurs vers l'équipe de support.
Article rédigé par
Reynald Fléchaux, Rédacteur en chef CIO
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