Décisionnel : priorité au pilotage d'activité
D'après la dernière étude du cabinet Markess International, les entreprises ont des attentes très décorrélées des tendances poussées par les fournisseurs telles que le Big Data.
PublicitéSi les fournisseurs d'outils décisionnels poussent des concepts comme le Big Data, les entreprises utilisatrices n'en sont pas là selon la dernière étude publiée par Markess International. En effet, les priorités restent de continuer d'utiliser les données actuelles pour piloter l'activité : contrôle et suivi de la performance de l'entreprise, facilitation de la prise de décision stratégique et optimisation de la réactivité pour les décisions opérationnelles. Retrouver et structurer les informations sur les clients et leurs souhaits constitue une famille d'objectifs secondaires. Quant à l'innovation et l'amélioration du partage d'information, ce ne sont des sujets que très marginaux.
Le décisionnel fait malgré tout partie des sujets du moment. La stabilité ou la quasi-stabilité des budgets concerne un quart des répondants, une croissance significative de plus de 5% un autre quart, une baisse significative n'étant que très marginalement anticipée (le solde ne se prononce pas).
Les tendances suivies par les entreprises pour améliorer leur outil décisionnel s'articulent autour de trois axes prioritaires : la qualité des données, l'analyse des données existantes et la restitution/visualisation des données. L'accès en mobilité ou le partage sont des préoccupations pour une faible minorité des entreprises ayant répondu à l'enquête.
Invisible Big Data
Il est vrai que le recensement des données déjà disponibles et des sources possibles est encore, par contre, une préoccupation. De ce fait, l'utilisation de données nouvelles, notamment semi ou non-structurées, le fameux Big Data, ne fait pas partie de l'actualité. De la même façon, la gestion des niveaux de confidentialité, la catégorisation et la gestion de la péremption sont des préoccupations bien plus importantes que la mise en oeuvre de métadonnées. « Moins d'une entreprise sur dix considère le big data comme un enjeu » insiste Laetitia Bardoul, analyste chez Markess International.
Par contre, les responsables exploitation et les fournisseurs sont au contraire très préoccupés par le Big Data. Selon Céline Molina, directrice de la communication du spécialiste de la e-réputation Spotter, cette dichotomie est liée au fait que les directions métier ne voient pas la complexité gérée par les équipes techniques.
Article rédigé par
Bertrand Lemaire, Rédacteur en chef de CIO
Commentaire
INFORMATION
Vous devez être connecté à votre compte CIO pour poster un commentaire.
Cliquez ici pour vous connecter
Pas encore inscrit ? s'inscrire