Bibliographies

Dans le numérique aussi l'excès nuit

---

J'arrête d'être hyperconnecté ! 21 jours pour réussir sa détox digitale. Cet ouvrage signé par la sociologue Catherine Lejealle et paru aux Editions Eyrolles vise à libérer les individus d'un excès de numérique préjudiciable à leur qualité de vie.

PublicitéRévolution numérique, transformation numérique, vie numérique... Si vous en avez assez de vivre entre les 0 et les 1, si vous vivez la présence de votre smartphone comme un boulet accroché à votre cheville, le dernier ouvrage de la sociologue Catherine Lejealle est fait pour vous. J'arrête d'être hyperconnecté ! 21 jours pour réussir sa détox digitale vient en effet de paraître aux éditions Eyrolles.
Comme tous les titres de la collection « J'arrête de », celui-ci est construit comme un programme de trois semaines avec des actions à réaliser chaque jour. A chacune de ces étapes, il faudra réussir un nouveau défi. La première semaine vise à tirer un bilan de sa dépendance. Durant la deuxième, le lecteur apprend à contrôler ses relations avec les autres. Enfin, la troisième sert à adopter les bons comportements pour un usage raisonné et raisonnable du numérique. L'ouvrage comporte à sa fin quelques pages destinées à recueillir vos « petites victoires », ces pas concrets sur le chemin de votre guérison.
Mais, au fil même du livre, il vous faudra réagir en fonction des éléments apportés par des enquêtes sociologiques et des analyses psychologiques. Loin d'être un livre qu'on lit, cet ouvrage est interactif. Pour un peu, il serait collaboratif et en SaaS accessible sur tablette. Mais, vu son sujet, vous aurez besoin d'un stylo pour réussir votre cure de désintoxication. Le but est bien de d'abord prendre conscience de ses propres bonnes ou mauvaises pratiques, des raisons qui nous poussent à être dépendants de choses détestées, avant de changer.
Il ne s'agit bien sûr pas de revenir au Moyen-Age mais bien d'adopter un comportement numérique adapté et pertinent pour garantir sa qualité de vie.

Article rédigé par

Bertrand Lemaire, Rédacteur en chef de CIO

Partager cet article