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Damart, la voix du commerce conversationnel

Thomas Masurel, DSI de Damart, a voulu maintenir un esprit innovateur dans l’entreprise.

Damart a développé pour ses clients un assistant vocal intégré à l'environnement Google en s'appuyant sur Atos.

PublicitéL'innovation textile, le fameux Thermolactyl, a été l'origine de la création de Damart en 1953, aujourd'hui marque du groupe Damartex. Celle-ci génère un chiffre d'affaires de 413 millions d'euros de chifre d'affaires grâce à 2000 collaborateurs ainsi que 150 magasins en Europe (dont 93 en France) et 600 points de vente dans le monde (Chypre, Liban, Australie...). Damart a tenu, au fil du temps, à développer une approche omnicanale. Dans cet esprit d'innovation, le groupe a voulu tester le commerce conversationnel. Pour cela, il s'est appuyé sur l'expertise d'Atos et l'environnement Google Home. Son application vocale a été lancée mi-décembre 2019 en France et Belgique.

En utilisant l'application mobile Google Home ou les enceintes connectées de la firme de Mountain View, l'utilisateur peut entrer en relation avec Damart en prononçant « OK Google, je veux parler avec Damart ». L'application vocale de la marque se lance alors et propose soit d'accompagner dans le choix d'un modèle de Thermolactyl (pour homme, femme, enfant ; par couleur ; etc.), soit pour trouver un magasin à proximité. S'en suit un arbre de décision assez basique où la navigation se fait à la voix. Mais l'assistant est actuellement peu performant, n'étant pas en mesure de réellement aller au bout d'une démarche d'achat. Lors de plusieurs tests, l'agent a interrompu la conversation car il n'était pas en mesure de poursuivre parmi les options que lui-même proposait expressément. Sortir de l'arbre de décision explicite est systématiquement voué à l'échec.

La marque reconnaît d'ailleurs qu'il s'agit d'un MVP [Minimum Viable Product, produit minimum viable], autrement dit un test très expérimental. La véritable valeur est encore à venir.